Bernard Quirot m’attend à la gare de Besançon pour une virée à travers une partie de son œuvre disséminé dans la campagne franc-comtoise. Je monte dans sa voiture et nous voilà partis pour un capricieux périple dans le temps. Arrêtons-nous d’abord dans les années 2004-2007 pour arpenter les volumes colorés mais très clairement articulés d’un groupe scolaire et d’une salle polyvalente qui s’étendent autour du monument aux morts de la commune de Beure. Puis remontons en 1992, au lycée Claude-Nicolas-Ledoux : un porte-avions néomoderne flottant imperturbablement sur une grande vague engazonnée. Croisons l’école néorationaliste de Vieilley (2003), surmontée de son étonnant baldaquin ouvert sur les contreforts du Jura. Enfin, plongeons dans la matérialité brute des trois maisons de Grachaux – en bois (2001), en béton (2012) et en pierre (2019) – avant de retrouver à Pesmes, le village natal de l’architecte, le classicisme vernaculaire de l’accueil périscolaire (2013), son agence et son habitation, où l’entretien doit avoir lieu. |
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