Lausanne, Plateforme 10 : le nouveau pôle muséal s’étend sur l’emplacement d’anciens entrepôts
ferroviaires et se connecte directement à la grande gare monumentale et son TGV
pour mieux rayonner hors de la ville et au-delà des frontières. Je viens de
visiter avec Manuel Aires Mateus le bâtiment qui en ferme la
perspective. Un cube blanc, coupé horizontalement par la grande faille de l’accueil, qui
rassemblera en sous-sol les collections photographiques du musée de l’Élysée et en
toiture celles du mudac, dédiées au design. Nous longeons le musée des Beaux-Arts, érigé en
bordure des voies par Barozzi et Veiga, et nous entrons
dans son café très animé pour nous asseoir devant le dernier coin de table
disponible. La salle est très bruyante et notre position, assez inconfortable.
Mais, dès que la conversation s’enclenche, nous basculons dans un
monde de projets qui s’interpellent les uns les autres,
rappelant l’enchâssement des
contes des mille et une nuits… |
D’a : Pourquoi, vous et votre frère, vouliez-vous être
architectes ?
Notre père était architecte et notre mère peintre. Nous vivions dans un
milieu où évoluaient des gens liés au théâtre, au cinéma, à la culture. Nous
engager dans des études liées à l’art était pour nous de l’ordre de l’évidence.
Mais je suis entré très tôt dans la vie active, ce qui était normal dans notre
famille. J’ai commencé à travailler dans un cabinet d’ingénierie proche de mes
parents. Enfin « travailler », c’est un bien grand mot, j’apportais
le café, je faisais des photocopies ou je tirais des plans. J’avais une
quinzaine d’années et j’observais avec beaucoup d’attention et une certaine
fascination ces ingénieurs en train de discuter et de dessiner des structures.
(...)
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