Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler |
À Paris, la place de la République qu’ils ont ressuscitée en 2013 fut la triste héroïne de l’actualité récente. Si l’Histoire est venue valider ce qu’ils avaient envisagé pour ce lieu symbolique, elle légitime aussi une façon d’entrevoir l’architecture et l’urbanisme, entièrement dédiée à la ville et guidée par la notion essentielle du temps. Aussi exigeants que soucieux de produire des projets justes, Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler nous ont accueillis dans leur agence. Rencontre. |
Pierre Alain Trévelo et Antoine
Viger-Kohler, 42 ans, se connaissent fort bien et depuis longtemps. Alors même
qu’ils étaient étudiants, ils ont posé les jalons de leur pratique en
soutenant un diplôme commun sous le nom de TOMATO, association de 13
personnes réunies autour de « La ville du périphérique » et
précocement animées par l’idée d’une approche collective. L’histoire se
passe en 1999 dans les locaux provisoires d’une nouvelle-née, l’École
d’architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée. S’ensuit
un passage pour Antoine Viger-Kohler chez Chaix & Morel, pour Pierre
Alain Trévelo chez Dusapin & Leclercq puis aux États-Unis où il
obtient un master en Design Studies à Harvard (2004). Ils fondent TVK
en 2003. Voici pour les débuts. Aujourd’hui, leur agence nichée dans le 20e
arrondissement rassemble une trentaine de personnes. Eux travaillent face
à face dans un bureau qu’ils partagent. « Nous discutons de tous les
projets ensemble. Nous sommes vraiment interchangeables, ce qui est assez précieux,
note Antoine Viger-Kohler. Pour reprendre une expression convenue, on va
plus vite tout seul mais plus loin à deux. C’est assez salutaire car notre métier
exige de ne pas prendre les décisions trop vite. » « Nous sommes un peu
lents, on s’attend, on a besoin de malaxer les choses, renchérit Pierre
Alain Trévelo. L’effet est aussi celui de la controverse permanente pour
valider/invalider les propositions, ce qui évite à chacun d’être un peu
minablement autosatisfait de ses idées ! » Entre eux, la communication est
essentiellement orale. Le dessin, quand il s’impose, n’est jamais formel,
plutôt de l’ordre du diagramme. « Ce qui ne nous empêche pas d’être des architectes
très exigeants sur le dessin. Nous passons un temps fou à regarder comment
les choses se construisent. » L’agence est leur « moteur de recherches
», jamais envisagée comme un simple outil de développement des projets. Leur
production traite aujourd’hui d’échelles diverses et de sujets variés,
bien qu’en y regardant de plus près se dégage une grande cohérence agrégée autour
des fondamentaux de l’agence. Ils travaillent beaucoup sur le logement, «
un domaine extrêmement contraint qui incite à la recherche ». Ce qui n’est
pas sans déplaire à TVK, soucieux « de s’emparer de la complexité et du
caractère paradoxal de la ville contemporaine pour en continuer la
construction ». Parallèlement à leur production française, ils concourent
à l’étranger : « Pas trop loin, en Suisse, en Belgique, dans des endroits
où on construit bien et qui sont suffisamment proches pour suivre
correctement les projets. » En Belgique, ils ont gagné la transformation
d’une barre de 12 étages, mais aussi celle de l’autoroute E40 à Bruxelles.
À Lausanne, ils sont en phase finale pour la nouvelle gare qui sera jugée
en mars. Depuis 2012, ils sont par ailleurs membres du Conseil
scientifique de l’Atelier international du Grand Paris. Dans ce contexte,
ils s’intéressent tout particulièrement à ce qu’ils nomment « la ville intermédiaire
», celle des infrastructures, la ville adolescente des territoires en
cours, « là où se jouent les situations les plus intéressantes, à l’écart des
points nodaux du Grand Paris, là où la métropole est en train de se faire.
L’intermédiaire est ce qui doit faire système ».
BIOGRAPHIE
1973
: naissance de Pierre Alain Trévelo à Gap et d’Antoine Viger-Kohler Ã
Strasbourg.
1997
: création de l’association TOMATO architectes.
1999 : diplôme commun consacré au périphérique parisien soutenu avec TOMATO à l’École d’architecture
de la ville & des territoires de
Marne-la- Vallée.
2003
: création de l’agence TVK et publication de l’ouvrage La Ville du
périphérique.
2005
: Palmarès des jeunes urbanistes.
2006
: Nouveaux Albums des jeunes architectes.
2010
: lauréats du concours pour le réaménagement de la place de la
République.
2012
: membres du Conseil scientifique de l’Atelier international du Grand
Paris.
2016
: lauréats de « Réinventer Paris » sur le site Triangle ÉoleÉvangile.
TVK À L’ÉPREUVE DE LA RÉPUBLIQUE
2010 fut une année décisive pour TVK,
pour l’histoire de l’agence, pour l’exposition médiatique. Lauréats
du concours destiné à ressusciter une place de la République à l’agonie,
ils s’attaquent à un lieu stratégique, empreint d’une forte charge
symbolique. Double gageure, d’autant plus qu’il s’agit de leur premier espace
public ! En outsiders, ils ont remporté la mise face à leurs célèbres
pairs, qui eurent parfois du mal à digérer le résultat. Largement débattu, honni
ou encensé, leur projet n’eut cure des états d’âme de l’intelligentsia et
trouva quasi immédiatement sa légitimité par le peuple. Celui, quotidien, des
passants et des skateurs qui l’arpentent chaque jour. Celui, plus
exceptionnel, des grandes manifestations citoyennes. Et tous les autres.
L’année 2015 mit tristement ce lieu emblématique à l’honneur. Immédiatement,
la place de la République s’est transformée en autel « post-attentats »,
démontrant sa capacité à embrasser la spontanéité, tous les possibles jusqu’Ã
l’impensable. L’actualité est venue valider l’intuition première de TVK,
celle d’un lieu qui ne devait pas être surdessiné pour pouvoir
fonctionner. Recharger l’espace sans avoir besoin d’en faire trop, c’est
le tour de force auquel ils sont parvenus pour en faire un « espace
inaliénable ». Le peu d’imagination dont font généralement preuve les
commanditaires a donné lieu à une sursollicitation de l’agence en matière
d’espaces publics. « Nous avons beaucoup dit non », explique le
tandem, notamment peu intéressé par certains projets de simple
embellissement pour lesquels ils ont été contactés. Car tous les enjeux ne
sont pas ceux de la place de la République. Au-delà de sa position
stratégique au coeur de la métropole parisienne, Pierre Alain Trévelo et
Antoine Viger-Kohler se sont pris de passion pour la force incroyable de ce
« lieu d’une ambivalence et d’une complexité rares pour un architecte ou
un urbaniste ». Plus qu’une place à réinventer, une infrastructure (le
toit d’une gare) à reconsidérer, de celle qu’affectionne particulièrement
TVK. Ces infrastructures, tel le périphérique parisien qu’ils connaissent
plus que par coeur, ou l’autoroute E40 qu’ils transforment à Bruxelles,
figurent parmi leurs obsessions. Si elles souffrent d’un manque de popularité
auprès du public qui aimerait souvent les voir démolies, les
infrastructures offrent pourtant un vrai terrain de réinvention de la
ville grâce à leur fort potentiel de réutilisation. Au terme réducteur de
« réhabilitation », TVK lui préfère celui de « métamorphose », qui
sous-tend l’idée de contenir « des réminiscences de l’état ancien, l’essence
du substrat de départ ». Pour atteindre cet objectif, ils se livrent à une
analyse et une observation minutieuse de la situation en prenant spontanément
le parti du regard bienveillant. Optimistes, mais sans verser dans
l’angélisme. Optimistes, au seul service du projet. Perdre son
énergie à ne voir que les mauvais points ? Très peu pour TVK, qui opte
systématiquement pour la stratégie inverse : ne jamais juger hâtivement. «
Pour faire le tour d’un bâtiment et en tirer l’essence, il faut l’avoir
bien regardé », rappellent-ils, faisant leur la citation de Gustave
Flaubert. Comme à Arcueil, par exemple, où ils ont installé une résidence étudiante
dans un bâtiment au départ voué à la démolition. Il suffisait pourtant
d’en observer correctement les qualités intrinsèques – une structure en béton
plus permissive que contraignante – pour reconsidérer la commande. «
Quelles qu’elles soient, nous envisageons les situations construites comme des
états en métamorphose potentielle. On aurait pu craindre qu’un lieu comme
la place de la République soit peu souple et impossible à déverrouiller.
Or c’est rarement le cas. » Lorsqu’une structure spatiale est suffisamment
forte, elle comprend en elle les germes de sa métamorphose. Le regard
bienveillant qu’ils portent sur les infrastructures ou les bâtiments est
le même que celui avec lequel ils regardent l’urbanisme de secteur ou
des parcelles jugées ingrates, comme celles qu’ils ont choisies pour «
Réinventer Paris » : le lot M5A2 de Paris Rive Gauche et le Triangle
ÉoleÉvangile pour lequel ils ont remporté la mise avec leur « îlot
fertile ». « Deux situations infrastructurelles a priori très
handicapantes, mais qui peuvent fabriquer des projets très intéressants. »
[ MAÎTRE D’OUVRAGE : VILLE DE PARIS – MAÎTRES
D’OEUVRE : TVK ARCHITECTES URBANISTES (MANDATAIRES) – PAYSAGISTES : MARTHA SCHWARTZ
ET AREAL – CONCEPTEUR LUMIÈRE : YANN KERSALÉ – BET :ATEC – BET CIRCULATION
: CITEC – BET HQE : TRANSSOLAR – CONCERTATION :VILLE OUVERTE – PROGRAMME : RÉAMÉNAGEMENT
DE LA PLACE DE LA RÉPUBLIQUE – SURFACES CONCERNÉES : 3,8 HA – COÛT : 10 MILLIONS
D’EUROS HT – LIVRAISON : 2013 ]
PLACE DE LA RÉPUBLIQUE, PARIS
Par ses dimensions imposantes (120
x 300 m) et sa centralité métropolitaine, la place de la République
est un lieu stratégique de la capitale. TVK l’a transformée en « un
plateau d’évolution disponible et appropriable », permissif et
capable de recevoir de multiples usages urbains. Cette architecture
du sol, faite d’une pente douce et d’un revêtement minéral unitaire, redonne
aux lieux la lisibilité et l’harmonie perdues. Succès public depuis
son inauguration, la place ne désemplit pas.
LA TERRE EST UNE ARCHITECTURE
Quand nous
les rencontrons, les TVK viennent d’essuyer les plâtres de la Plateforme
de la création architecturale à la Cité de l’architecture et du
patrimoine, convoquant pour l’occasion un titre poétique : « La Terre
est une architecture ». Un travail conséquent, chronophage, qu’ils ont
pris à bras-lecorps en proposant une programmation protéiforme (installation,
master classes, invitations, lectures et projections) durant trois mois,
pour « rendre compte d’un nouvel état du monde et de la transformation des
conditions terrestres ». Postulat de départ : inventer un format vivant et
dynamique pour parler de ce changement radical. Copieuse, cette
programmation s’est nourrie des thématiques qui leur sont chères – infrastructure,
scénarisation, type, Avalanche (groupe de recherche créé en 2012 autour
des processus de transition urbaine) –, constitutives de la marque de
fabrique TVK. Fondé sur une introspection préalable, véritable interface avec
l’agence, ce travail fait ainsi directement
écho à leur pratique : transversale, collective et mouvante. Des mots Ã
première vue banals mais ancrés dans une réalité bien concrète chez TVK. Comme
dans leur travail quotidien, ils ont convié d’autres regards à s’exprimer,
comme celui de l’écrivain Aurélien Bellanger ou celui de Joachim
Lepastier, critique aux Cahiers du cinéma. « Notre approche architecturale et
urbaine se fonde sur l’idée d’un processus intellectuel et inclut d’autres
compétences que les nôtres. Les différents regards sont un moyen d’aborder la
complexité, de nourrir et d’enrichir le projet. »
RÉSIDENCE POUR ÉTUDIANTS DE
107 LOGEMENTS, ARCUEIL (94)
C’est en proposant une alternative
à la démolition que TVK a remporté le concours pour la réalisation de
cette résidence étudiante à Arcueil. Séduits par la structure en
dalles-champignons et convaincus de son potentiel de réutilisation,
ils proposent un système de distribution extérieure (coursives en
consoles) qui optimise les surfaces des chambres tout en révélant l’identité
propre du bâtiment.
[ MAÎTRE D’OUVRAGE : SADEV 94 – MAÎTRE D’OEUVRE
: TVK ARCHITECTES URBANISTES – BET TCE ET ÉCONOMIE : BÉRIM – BET STRUCTURE
: EVP – PROGRAMME : TRANSFORMATION D’UN IMMEUBLE DE BUREAUX EN
RÉSIDENCE ÉTUDIANTE – SURFACES : 3800 M2 – COÛT : 4,2 MILLIONS D’EUROS
HT – LIVRAISON : 2010 ]
66 LOGEMENTS ET UNE CRÈCHE, SAINT-OUEN
(93)
Dans la ZAC des Docks de Saint-Ouen,
TVK vient d’achever, face au parc, un bâtiment qui se développe en
gradins façon ziggourat. Terrasses, balcons mais aussi calepinage des
briques s’inscrivent dans la logique de ce dispositif qui consiste Ã
passer d’une typologie épaisse en partie basse à une typologie plus
fine au sommet.
[ MAÎTRE D’OUVRAGE : NEXITY SEERI, SÉQUANO
AMÉNAGEMENT – MAÎTRES D’OEUVRE : TVK ARCHITECTES URBANISTES (MANDATAIRES)
– BET TCE : IRATOME – PROGRAMME : RÉALISATION DE 66 LOGEMENTS EN
ACCESSION ET D’UNE CRÈCHE DE 60 BERCEAUX DANS LA ZAC DES DOCKS – SURFACES
: 5875 M2 SDP – COÛT : 8,3 MILLIONS D’EUROS HT – LIVRAISON : 2015 ]
LA CONSTRUCTION DANS LE TEMPS
Cette démarche exige de prendre le
temps, une notion indissociable de la façon dont TVK envisage l’architecture.
« Pour nous, le passé est aussi important que le futur, nous sommes en
situation de balancier permanent. Nous travaillons sur le temps de façon
assez obsessionnelle. Aujourd’hui, notre rôle consiste à infrastructurer
et à architecturer une réalité tout en considérant que notre action doit
permettre une métamorphose dans le futur. » Leur démarche, bien que
sous contrôle, fait la part belle à ce qui pourrait advenir. VoilÃ
peut-être un positionnement qui tient naturellement à distance tout
égotisme. Guidée par un goût affirmé pour la vérité constructive, leur
architecture est pensée de l’intérieur et rejette de facto toute notion
d’épiderme. Même, si regrettent-ils, « les maîtres d’ouvrage attendent
souvent des architectes de jolies façades, des propositions pelliculaires,
oubliant que le rapport entre intérieur et extérieur doit être plus
fondamental que le dessin du plan qui l’organise ». On leur reproche
parfois une écriture sévère. Exit les bardages en toc perforés ou
colorés, ils n’ont que peu de goût pour l’effet carton-pâte et
l’architecture périssable. Leurs briques sont pleines, leurs bétons sont
bruts, leurs calepinages sont mathématiques. Ils ne savent pas construire
autrement. La construction dans le temps prend une dimension singulière
face à la temporalité particulière du projet urbain. Parmi les thématiques
abordées lors des master classes de la Cité de l’architecture, il en est
une qu’ils ont formulée un peu plus récemment. À la planification, «
prophétie autobloquante », ils préfèrent la scénarisation, privilégiant la
culture du chemin à celle de l’image finie, « une culture qui prend en compte
le temps, issue de notre façon de travailler sur les projets urbains et
leur mise en oeuvre ». La scénarisation emprunte certes la sémantique des
séries télé, mais elle s’inspire surtout de leur fonctionnement. «
Pour traiter des problèmes complexes et des échelles larges, la scénarisation
définit un certain nombre d’invariants qui permettent aux variables
d’évoluer. Dans cette histoire et contrairement au phasage toujours en
attente de la phase suivante, la saison 1 pourrait suffire à elle-même. «
Il faut même se donner comme exigence que les saisons suivantes ne
pourraient pas exister. Nous nous attachons à ce que chaque état ait
un sens. » Dont acte.
30 LOGEMENTS SOCIAUX, RUE DE LOURMEL,
PARIS 15E
Complexe par sa mixité et la
fragmentation d’un programme dense, l’opération de la rue Lourmel questionne
le pittoresque dans sa capacité à engendrer la complexité. Sur 11000 m2, trois
bâtiments comportant chacun deux programmes distincts construisent des
correspondances et des associations, articulées autour d’un vide. À
l’angle de deux rues, 30 logements sociaux et un commerce s’installent dans
un volume compact à R + 8, doté de façades en panneaux autoportants de verre
profilé. Les espaces extérieurs ont été remplacés par une toiture-terrasse
collective, accessible par tous les habitants. Un soin particulier a été
porté aux ouvertures, généreuses, pour optimiser la luminosité mais aussi
le rapport établi avec la ville.
[ MAÎTRE D’OUVRAGE : SEMPARISEINE – MAÎTRE
D’OEUVRE : TVK ARCHITECTES URBANISTES – BET TCE : BÉRIM – BET HQE : FRANCK
BOUTTÉ – PROGRAMME : RÉALISATION DE 30 LOGEMENTS SOCIAUX – SURFACES : 2520 M2 SDP –
COÛT : 4,75 MILLIONS D’EUROS HT – LIVRAISON : 2015 ]
PARKWAY E40, BRUXELLES
La transformation de l’autoroute E40 Ã
Bruxelles est issue d’un constat chiffré, celui d’un espace surdimensionné
au regard de la réalité du trafic automobile. Pour revaloriser l’image de cette
entrée de ville, TVK a exploré le caractère unique de cette infrastructure pour
en faire une supersurface à investir et à restituer aux usagers. BANK HACKING SOFTWARE BANK HACKING TOOLS BANK ACCOUNT HACKING SOFTWARE HACKED BANK ACCOUNT DETAILS HOW TO HACK A BANK ACCOUNT BANK HACKING FORUM RUSSIAN HACKERS FORUM BANK TRANSFER HACKER LEGIT BANK TRANSFER HACKER BANK TRANSFER HACKERS FORUM BANK HACK ADD UNLIMITED MONEY GET OVER $100,000 USD MONTHLY THROUGH RUSSIAN HACKERS AND ATM CLONED CARDS, CONTACT US TODAY TO RECEIVE MONEY TRANSFER VIA WWW.BANKTRANSFERHACKERS.SU BANK LOANS BANK LOANS NEAR ME BANK LOANS FOR BAD CREDIT STARTUP BUSINESS LOANS BANK LOANS ONLINE BANK LOANS CHASE BANK LOANS FOR STUDENTS BANK LOANS FOR CARS BANK LOANS INTEREST RATE BANK LOANS FOR HOMES BANK LOANS CORONAVIRUS BANK LOANS FOR BUSINESSES BANK LOANS FOR STARTUPS BANK LOANS FOR START UP BUSINESS STUDENT BANK LOANS
[ MAÎTRE D’OUVRAGE : ADT-ATO (AGENCE
DE DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL POUR LA RÉGION DE BRUXELLES CAPITALE) – MAÎTRE
D’OEUVRE : TVK ARCHITECTES URBANISTES (MANDATAIRES), KARBON’ (ARCHITECTES
URBANISTES ASSOCIÉS) – PAYSAGE : OLM – BET MOBILITÉ : EGIS – DÉVELOPPEMENT
IMMOBILIER : IDEA – DÉVELOPPEMENT DURABLE : ELIOTH – PROGRAMME : MISSION D’ÉLABORATION
D’UN MASTERPLAN POUR LE PROJET URBAIN PARKWAY DE BRUXELLES – SURFACES : 75
HA – STATUT : PROJET LAURÉAT ]
TRIANGLE ÉOLE-ÉVANGILE, PARIS 19E
Lancé en 2014, l’appel à projets
urbains innovants « Réinventer Paris » a recueilli 815 candidatures sur 23
lieux à transformer. TVK vient d’être désigné lauréat sur l’un des sites
phares du concours : le Triangle Éole-Évangile. Ils ont remporté la mise
avec leur « Îlot fertile », qui ambitionne de devenir le premier quartier
zéro carbone de la capitale. Autrefois pollué, enclavé et bruyant, le site
posté aux abords de l’ancienne ceinture de Paris accueillera une
programmation mixte sur plus de 34000 m2 articulés autour d’un vaste
jardin ouvert occupant toute la parcelle. Réinventant la typologie de
l’îlot ouvert, cet espace public d’un nouveau genre répond à la dimension fortement
métropolitaine du site. Les bâtiments sont pensés selon un principe de réversibilité
tandis que la pierre, matériau unitaire du projet, est une référence assumée
à l’identité architecturale de Paris.
[ MAÎTRISE D’OEUVRE : TVK ARCHITECTES
URBANISTES, OLM (PAYSAGE) – PROMOTEUR : LINKCITY (ANCIENNEMENT SODÉARIF) –
BAILLEUR SOCIAL : ICF HABITAT LA SABLIÈRE – ÉQUIPE DE PROGRAMMATION : ASSOCIATION
PARME, ARPEJ, UCPA, ZOKU, GÉODIS, JARDINS DE GALLY,AGENCE DÉDALE, IMPULSE PARTNERS,ANTICAFÉ
– ENTREPRISE GÉNÉ- RALE : BOUYGUES BÂTIMENT ÎLE-DE-FRANCE ]
PIERRE
ALAIN TRÉVELO ET ANTOINE VIGER-KOHLER… SOUMIS À LA QUESTION
> VOTRE PREMIER SOUVENIR
D’ARCHITECTURE ? Un chalet au bord d’un lac dans les Alpes et la dalle de
la ville nouvelle du Vaudreuil.
> À QUOI SERT L’ARCHITECTURE ? À
rendre la terre habitable.
> QUELLE EST LA QUALITÉ ESSENTIELLE
POUR UN ARCHITECTE ? L’exigence.
> QUEL EST LE PIRE DÉFAUT CHEZ UN
ARCHITECTE ? La négligence.
> QUEL EST LE PIRE CAUCHEMAR POUR
UN ARCHITECTE ? Que l’espace public disparaisse.
> QUELLE EST LA COMMANDE À LAQUELLE
VOUS RÊVEZ LE PLUS ? Un observatoire.
> QUELS ARCHITECTES ADMIREZ-VOUS LE
PLUS ? Certains Anglais.
> QUELLE EST L’OEUVRE CONSTRUITE
QUE VOUS PRÉFÉREZ ? La Terre.
> CITEZ UN OU PLUSIEURS ARCHITECTES
QUE VOUS TROUVEZ SURFAITS. Certains Anglais.
> UNE OEUVRE ARTISTIQUE A-T-ELLE
PLUS PARTICULIÈREMENT INFLUENCÉ VOTRE TRAVAIL ? Celle de Gustave
Flaubert.
> QUELS SONT LES DERNIERS LIVRES
QUI VOUS ONT MARQUÉS ? L’Aménagement du territoire, d’Aurélien Bellanger. Précisions
sur un état présent de l’architecture, de Jacques Lucan. Éloge des
frontières, de Régis Debray.
> QU’EMMÈNERIEZ-VOUS SUR UNE ÎLE
DÉSERTE ? De quoi y créer un monde.
> VOTRE VILLE PRÉFÉRÉE ? Balbec,
Babylone.
> LE MÉTIER D’ARCHITECTE EST-IL
ENVIABLE EN 2016 ? Oui, très enviable.
> SI VOUS N’ÉTIEZ PAS ARCHITECTE,
QU’AURIEZ-VOUS AIMÉ FAIRE ? Du ski.
> QUE DÉFENDEZ-VOUS ? La veuve
et l’orphelin.
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