OPUS 5, Entre Histoire et création

Rédigé par Christine DESMOULINS
Publié le 27/03/2017

Portrait de Bruno Decaris, Agnès Pontremoli et Pierre Tisserand

Article paru dans d'A n°252

Du château de Guillaume le Conquérant à Falaise à l’abbaye d’Ardenne, Opus 5 fait revivre de vénérables monuments en y insérant des programmes contemporains. Cette relation à l’histoire nourrit une pratique constructive, que les architectes mettent à profit dans des bâtiments neufs. Formée par Bruno Decaris et Agnès Pontremoli il y a trente ans, l’agence s’est enrichie en 2011 de l’expérience de Pierre Tisserand.   

Rue des Jeûneurs, à Paris, dans un immeuble des années 1930, l’ambiance est studieuse. Sans distinguer conception et chantiers, la petite équipe se partage le travail et les projets. L’extension du théâtre d’Évreux est en chantier, un immeuble des années 1970 se mue en école de musique à Élancourt, pendant que le travail sur deux concours fait monter la pression.   

 

Une vocation née sur les quais de Seine  

L’imaginaire de Bruno se développe dès l’enfance quai Voltaire, où sa famille exploite des salles de cinéma. Mais la magie florentine de l’École des beaux arts et sa cour du mûrier le captivent bientôt davantage. Les expositions de la salle Melpomène décident d’une vocation qu’il concrétisera à l’atelier Chappey Lenormand d’UP2. Il y rencontre Agnès Pontremoli, qui mise sur le dessin pour échapper à maths sup. Depuis, travail et vie privée s’entremêlent dans leur parcours commun. Ils prolongent leur diplôme par l’École de Chaillot, où Bruno tente avec succès le concours d’Architecte en chef des monuments historiques (ACMH). Les monuments prestigieux qui lui sont confiés le gratifient, dit-il, « d’une formidable reconnaissance ». Sillonnant le Calvados, la Mayenne, l’Eure et l’Yonne, il restaurera notamment la basilique de Vézelay, la collégiale de Saint-Julien-du-Sault et la cathédrale d’Auxerre. Opus 5, créé en 1997, remporte en parallèle des projets publics, réalisant notamment l’UFR de droit du Mans, la médiathèque du château du Vigan ou un musée des insectes dans l’Aveyron. L’association avec Pierre Tisserand en 2011 a transformé le duo en trio. Mobilisé par la greffe d’une nouvelle aile sur le très « beaux-arts » théâtre d’Évreux (construit en 1903), où un grand hall vitré articule l’ensemble, ce fils de maître verrier y règle des questions complexes de plan et de symétrie déportée tout en confortant le sol archéologique et les fondations existantes. Entre restauration, création et restitutions, l’agence compte d’autres belles références comme la médiathèque de Pontivy, l’École de musique de Louviers, la Maison du livre du château d’Assas au Vigan… Sans oublier l’orgue étroit de la cathédrale d’Évreux où un dispositif inédit superpose les sommiers sur 21 mètres de haut en renvoie le son sur 110 mètres de nef. Sous le contrôle du facteur d’orgues Pascal Quoirin, le propos architectural s’apparente ici à celui d’un sculpteur ou d’un designer.   

 

« La mise en oeuvre tire vers le haut »  

Le point commun de ces réalisations tient à une volonté plastique qui se fonde sur l’étude structurelle, héritage de l’enseignement de l’École de Chaillot. « Étudier à la fois l’histoire et la résistance des matériaux nous a apporté une vraie culture architecturale, quand cette double approche manquait aux étudiants des Unités pédagogiques d’architecture », regrette Agnès. « Cette carence perdure dans les écoles d’architecture, où un enseignement permettant d’intervenir sur un édifice existant et d’en saisir la logique conceptuelle devrait être la norme », poursuit Bruno. Ayant lui-même enseigné à UP5, à l’École de Chaillot et à l’École de restauration de Tripoli, il voit dans la pratique une source de réflexion indispensable. Curieux de ce qu’il adviendrait « d’un cinéaste sans caméra », il s’étonne qu’« un monde enseignant puisse s’autoproclamer dans les écoles d’architecture aux dépens de l’enseignement du projet ». « Ce métier n’étant pas un métier de papier », © Raphaël Dautigny 7 il juge « peu opportun d’enseigner l’histoire de l’architecture en première année », alors que « devenir très vite apprenti est fondamental ». Son expérience l’ayant conduit à trouver sur les chantiers dégradés de l’existant « des clés pour tirer la mise en oeuvre vers le haut », il rappelle aussi la vertu des monuments majeurs qui imposent « de s’élever pour prendre une position et extirper de l’existant ce qui est significatif ou non ».   

 

Doctrine et liberté 

Dans la lignée de Pierre Prunet et Jean-Louis Taupin, deux talentueux aînés ACMH, Bruno défend une dialectique entre création contemporaine et patrimoine. Coiffer d’une couverture en toile tendue le donjon ruiné de la forteresse de Falaise et l’armer d’un nouvel avant-corps lui donna à ses débuts le sentiment d’être « le fou du roi, dans un univers où la politesse et une attitude un peu convenue étaient de mise ». Respectueuse de la Charte de Venise, cette oeuvre manifeste trouva au ministère de la Culture des défenseurs ravis de voir bouger les lignes, mais elle lui valut détracteurs et tourments quand des associations portèrent l’affaire en justice. En 1994, un premier chantier de réhabilitation à l’abbaye d’Ardenne où la Région Basse-Normandie installait une antenne universitaire franco-américaine permit à l’agence de repartir du bon pied. La valorisation d’un grand site pour créer un campus d’ambiance oxfordienne étant soumise à des aléas politiques et budgétaires, Opus 5 commença par établir un schéma d’organisation intemporel apte à absorber des évolutions programmatiques. René Garrec, le président de Région, convainquit ensuite l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC) d’installer à l’abbaye son centre d’archives, qui valut à l’agence le prix Europa Nostra. Ardenne, où la reconversion d’une autre aile en salle d’exposition s’achève, est ainsi devenue au fil du temps un haut lieu des activités de l’équipe.     

 

 

1974 : Diplômés à UP2. 

1979 : Diplômés de l’École de Chaillot, où Bruno Decaris devient ACMH en 1984. 

1994 : Livraison de la Faculté de droit du Mans, première réalisation. 

1986-1996 : Restauration et extension du château de Falaise. 

1994-2016 : Restauration, reconversion et extensions à l’abbaye d’Ardenne. 

1997 : Création de l’agence Opus 5. 

2000 : Diplôme de Pierre Tisserand à Paris-Val-de-Seine. 

2011 : Pierre Tisserand intègre l’équipe. 

2014 : Livraison de la médiathèque de Pontivy. 

2017 : Livraison de la troisième tranche de travaux de l’abbaye, salle d’exposition et accueil du public. Livraison de la restauration et extension du théâtre d’Évreux et de l’École de musique d’Élancourt.      

 

 

Donjon et avant-corps au château de Falaise (Calvados) 

Quand Bruno Decaris aborde la restauration de cette place forte des XII et XIIIe siècles, rare vestige de l’architecture anglo-normande en France, la décrépitude du donjon exclut toute certitude sur l’état d’origine. Préférant à une reconstitution muséale une restauration évocatrice fondée sur l’étude de l’architecture castrale anglo-normande, il propose une relecture du monument et adopte des techniques et des matériaux modernes pour remplacer les parties manquantes. Il redonne au donjon son usage d’abri en reconstruisant les planchers et crée avec les ingénieurs Peter Rice puis Bernard Vaudeville la structure d’une couverture en toile tendue saluée par la critique. L’étape suivante qui donna lieu à controverse consistait à rétablir l’accès au donjon en créant des espaces d’accueil dans une construction neuve en acier et en béton gris. Prenant rang d’avant-corps par sa volumétrie appuyée sur les fondations d’origine, elle souligne la fonction défensive par deux ponts-levis. 

[ Maître d’ouvrage : DRAC Basse-Normandie – Équipe : Bruno Decaris assisté de Stéphane Lefebvre – Programme : espace d’exposition – Surface : 600 m2 – Coût : 3 650 000 euros HT – Livraison : 1996 ]  

 

École de musique et cloître sur l’eau , à Louviers 

Au XVIIe siècle, le couvent des Pénitents réunissait deux ailes conventuelles, une église et un remarquable « cloître sur l’eau ». Ce tableau où se conjuguent pierre, eau et végétation reste une composante essentielle d’une ville où l’architecture de la reconstruction se mêle aux strates médiévales. Avec sa façade de verre à bandes chromées dominant le cloître, l’école de musique établie un dialogue sensible entre l’existant et l’addition. Avec 24 salles d’étude, une partothèque et deux salles d’orchestre, le programme rend les extensions plus importantes que le bâtiment complété sur une parcelle exiguë, où tous les espaces libres ont été comblés. Les parties neuves émergent au-dessus des murs de l’existant sans nuire à l’esprit des lieux et à l’échelle conventuelle du cloître. Dans un jeu de reflets, la façade vitrée met en scène la grande salle d’orchestre face à la ville. 

[ Maître d’ouvrage : Ville de Louviers – Maître d’oeuvre : Bruno Decaris, Agnès Pontremoli et Pierre Tisserand – Surface : 2 000 m2 – Coût : 4,5 millions d’euros HT – Livraison : 2012 ]  

 

Abbaye d’Ardenne (Calvados) 

Après l’implantation d’un centre d’accueil pour étudiants au nord-ouest du site et dans l’ancienne boulangerie, l’installation de l’IMEC associa restauration, reconversion et constructions neuves. Transformée en bibliothèque dans un équilibre de pleins et de vides qui imprime une nouvelle cadence avec trois niveaux de coursives de verre et l’empilement des livres, l’église abrite 100 000 ouvrages. Devenue espace culturel, la grange dimière (XIIIe siècle) intègre en son centre des tribunes télescopiques qui laissent les bas-côtés libres et deux boîtes techniques en acier Corten regroupent les services. L’ancien pressoir abrite un espace de rencontre et le bâtiment neuf créé pour les archives s’apparente à un coffre-fort, implanté sur deux niveaux sur les bases d’un ancien bâtiment agricole. L’atelier de traitements des documents occupe un vaste espace rectangulaire couvert d’un berceau hémi-elliptique en béton et accosté par une aile de bureaux. 

[ Maître d’ouvrage : Conseil régional de Normandie – Équipe : Bruno Decaris et Agnès Pontremoli – Tranche 1 : Normandy Scholar Program – Coût des travaux : 4 millions d’euros HT – Shon : 2 900 m2 – Livraison : juin 1994 – Tranche 2 : IMEC – Shon : 5 400 m2 – Coût des travaux : 11,5 millions d’euros HT – Livraison : mai 2004 – Tranche 3 : accueil du public et salle d’exposition – Shon : 800 m2 – Coût : 2,1 millions d’euros HT – Livraison : octobre 2016 ]   

 

Médiathèque et centre d’archives municipales , à Pontivy 

Les fonctions sont réparties dans plusieurs enveloppes successives, du plus opaque au plus éclairé, du plus statique au plus dynamique. La première, formée de 62 minces portiques d’acier en « profils reconstitués soudés », protège du soleil et des regards. Le parallélépipède vitré de la deuxième abrite les espaces publics, d’accueil et de lecture. Adossée en limite de mitoyenneté au nord, la troisième, plus opaque, renferme les magasins, les espaces techniques et les bureaux. La structure constituée de multiples portiques reporte les points d’appui à l’extérieur et réunit extérieurs et intérieurs en un espace unique. La façade n’est plus une limite, elle filtre la lumière qui anime les espaces de la bibliothèque, où deux volumes clos, ronds comme des galets accueillent l’heure du conte et des projections. Le mobilier dessiné par Agnès Pontremoli contribue à l’harmonie d’ensemble. 

[ Maître d’ouvrage : Ville de Pontivy – Coût : 5,1 millions d’euros – Surface HO : 2 700 m2 – Livraison : 2013 ]  

 

Maison Decaris, à Bele-Île en mer 

En lisière d’un hameau ancien cerné de résidences secondaires, où la réglementation impose mâts pignons, couverture en ardoise à 45 degrés et ouvertures réduites, cette villa tient à la fois d’une réinterprétation de la typologie des longères traditionnelles et d’un stéréotype dicté par le POS très directif. Articulée en « hameau » autour d’un jardin intérieur, elle réunit une maison principale, une secondaire et une remise. Ses toitures dépourvues de tout élément saillant ne comportent dans leur plan que des bandes vitrées. La singularité est apportée par le dédoublement des façades. La peau intérieure, entièrement vitrée, est partiellement masquée par des panneaux-paravent en schiste mis en scène de l’intérieur et de l’extérieur. Dans la maison principale, séjour et chambre sont reliés par un sas de verre autoportant. 

[ Maître d’ouvrage et maître d’oeuvre : Bruno Decaris et Agnès Pontremoli – Surface : 300 m2 – Coût : 600 000 euros ]  

 

École de Musique d’Élancourt 

Le projet d’installation de l’École de musique dans l’ancien centre oecuménique d’Élancourt édifié en 1975 prévoit la rénovation intégrale des extérieurs et une valorisation esthétique du bâtiment, notamment par son éclairage et par la création d’une enseigne stylisée. Les façades, rhabillées en briques avec des parties ajourées, ménageront des vues vers l’extérieur, tout en préservant l’intimité. La reconversion consiste aussi à créer une nouvelle distribution intérieure. 700 m2, soit 15 salles, seront dédiées à l’enseignement de la musique. 

[ Maître d’ouvrage : Ville d’Élancourt – BET structure : Batiserf – BET fluides : Louis Choulet – Économiste : Votruba – Acousticien : Impédance – Coût : 1,9 million d’euros HT – Shon : 840 m2 – Calendrier : en cours de chantier (2017) ]   

 

Logements rue Capron 

Adossée à un gigantesque garage-silo qui occupe le coeur de cet îlot parisien qu’il fallait assainir et désenclaver, cette opération de 108 logements assure la transition entre son échelle monumentale et les constructions faubouriennes. De larges percées font entrer la lumière au coeur de l’îlot, avec des échappées sur les jardins intérieurs. Trois niveaux de parking sont créés en sous-oeuvre. 

[ Maître d’ouvrage : Kaufman & Broad – Maîtrise d’oeuvre : Opus 5 - Bruno Decaris ; Michel de Monchy, Architecte associé – BET fluides : Louis Choulet – BET structure : ADOC – Économiste : Virtz – Coût : 11,7 millions d’euros – Livraison : 2004 ]  

 

Théâtre d’Évreux 

[ Maître d’ouvrage : ville d’Évreux – Équipe : Pierre Tisserand – Programme : réhabilitation d’un théâtre à l’italienne de style beaux-arts construit en 1903. Création d’une extension intégrant les espaces d’accueil, un foyer, des locaux de répétition, un atelier de décor et des locaux de logistique. – Surface : 1 600 m2, réhabilitation de l’existant ; 600 m2, extension. – Coût : 7,5 millions d’euros HT – Livraison : 2018 ]   

 

Orgue de la cathédrale d’Évreux 

Dans le strict respect de l’intégrité architecturale, cet orgue contemporain au buffet cylindrique s’inscrit dans le volume élancé du fond de la nef. Accompagnant d’une emphase nouvelle la verticalité du vaisseau, il dialogue avec sa gangue minérale et magnifie la lumière diffusée par la rosace qui glisse sur la courbe de métal. Les abat-sons à volets mobiles modifient l’aspect de l’instrument en fonctionnement. 

[ Maître d’ouvrage : ministère de la Culture, DRAC Haute-Normandie – Maître d’oeuvre : Bruno Decaris, ACMH, et Stéphane Lefebvre, assistant – Facteur d’orgues : Pascal Quoirin – Coût : 1,21 million d’euros HT – Livraison : 2006 ]  

 

 

OPUS 5 SOUMIS A LA QUESTION

 

Votre premier souvenir d’architecture ? 

A.P. : Des images de maisons japonaises. 

B.D. : Le Mémorial des martyrs de la déportation de Georges-Henri Pingusson. 

 

Que sont devenus vos rêves d’étudiant ? 

A.P. : Une petite part s’est concrétisée dans nos réalisations. 

B.D. : Une liberté écornée. 

 

À quoi sert l’architecture ? 

A.P. : À embellir le monde. 

B.D. : À relier les hommes à travers le temps. 

 

Quelle est la qualité essentielle pour un architecte ? 

A.P. & B.D. : L’imagination et la persévérance. 

 

Quel est le pire défaut chez un architecte ? 

A. P & B. D. : Le conformisme et le renoncement. 

 

Quel est le vôtre ? 

A.P. : L’entêtement et le manque de diplomatie. 

B.D. : L’impertinence et l’obstination. 

 

Quel est le pire cauchemar pour un architecte ? 

A.P. : Vivre sans projet. 

B.D. : Voir son travail détruit ou saccagé. 

 

Quelle est la commande à laquelle vous rêvez le plus ? 

A.P. & B.D. : Il n’y a pas de mauvais matériaux, il y a de mauvaises mises en oeuvre. On pourrait remplacer matériaux par commandes et mises en oeuvre par maîtres d’ouvrage. 

 

Quels architectes admirez-vous le plus ? 

A.P. : Frank Lloyd Wright, Louis Kahn, Herzog et de Meuron, Rem Koolhaas. 

B.D. : Les novateurs, Villard de Honnecourt, Filippo Brunelleschi, Philibert Delorme, Mies van der Rohe, Louis Kahn, Peter Zumthor. 

 

Quelle est l’oeuvre construite que vous préférez ? 

A.P. : Les cathédrales. 

B.D. : La salle hypostyle de Karnak. 

 

Citez un ou plusieurs architectes que vous trouvez surfaits. 

A.P. : Je me garde de juger, tout est question de regard. 

B.D. : Ceux qui renoncent tout en revendiquant la notoriété. 

 

Une oeuvre artistique a-t-elle plus particulièrement influencé votre travail ? 

A.P. : Celles de Mies van der Rohe ou de Craig Ellwood. 

B.D. : La restructuration du Castelvecchio de Vérone, par Carlo Scarpa. 

 

Quel est le dernier livre qui vous a marqué ? 

A.P. : La Fin de l’homme rouge, de Svetlana Alexievitch. 

B.D. : Le Traité sur la tolérance, de Voltaire. 

 

Qu’emmèneriez-vous sur une île déserte ? 

A.P. & B.D. : De quoi écrire et dessiner, et une boîte d’aquarelle. 

 

Votre ville préférée ? 

A.P. : Londres. 

B.D. : Paris, car j’y vis toujours 

 

Si vous n’étiez pas architecte, qu’auriez-vous aimé faire ? 

A.P. : Dessiner des meubles et cuisiner. 

B.D. : Construire de toute sorte, forger le métal. 

 

Que défendez-vous ? La tolérance et l’indépendance.  


Lisez la suite de cet article dans : N° 252 - Avril 2017

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