L’histoire
de l’agence arba démarre en
2002. Sihem Lamine – tout juste sortie de l’ESA – rencontre Jean-Baptiste
Barache – travailleur indépendant diplômé de Paris-Malaquais – dans un
atelier bien particulier : l’agence d’architecture flottante Seine Design.
Ils y développent une passion commune
– qu'ils concrétisent par la création
de l'agence en 2011 – pour l’habiter, mais aussi pour l’optimisation
des structures et la légèreté. |
En modélisant des coques et leurs boulons
ainsi que des habitacles calculés au minimum, Sihem Lamine et Jean-Baptiste
Barache posent ainsi, sans le savoir, les fondements de leur future pratique. Chez
Seine Design, Sihem est notamment chef de projet pour un bateau de promenade
dans le Doubs – un genre d’insecte posé sur l’eau. À cette occasion, elle renforce
son appétence pour la géométrie pure et les dispositifs d’ouverture. Quant à Jean-Baptiste,
il dessine un premier projet charnière : l’hôpital psychiatrique de jour
Adamant, alors ancré à Paris. Cette architecture flottante, que le film de Nicolas
Philibert1 a récemment mise à l’image,
concentre en effet des enjeux de conception fondamentaux et engage une manière
de travailler d’une extrême rigueur : autour d’un petit budget, construire « à l’os »,
enlever ce qui coûte et ce qui pèse, réduire, et réduire encore pour libérer
les espaces.
En 2011, après quelques années passées à travailler par intermittence pour Seine Design, les deux architectes montent leur propre structure, arba- architectes, profitant d’une première commande : une toute petite maison sans mur à Épinac, en Saône-et-Loire, destinée à une famille recomposée. À cette occasion, ils expérimentent ce qui sera une singularité de leur collaboration : concevoir tous les deux par téléphone. Télé-concevoir. En effet, dès 2010, Sihem Lamine s’installe d’abord à Londres où, en pleine révolution arabe, elle suit un master en histoire de l’architecture islamique, puis emménage en Tunisie, son pays d’origine, où elle développe une antenne de Harvard dont elle occupe encore le poste de coordinatrice des programmes.
L’architecture
n’existe pas
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