Réinventer un lieu familier, voilà la ligne de conduite que nous choisissons pour entamer ce projet. La place centrale que tient un équipement telle qu’une gare dans une ville a peu à peu installé le lieu dans la mémoire des habitants du quartier. La reconversion des bâtiments doit être pensée à travers leur relation au quartier, à l’espace public, à la place, ainsi qu’aux commerces de proximité présents aux alentours. Les édifices se doivent d’être perméables, attractifs, polyvalents et d’irradier l’espace public. Il s’agit d’offrir à Bruay-la-Buissière un outil aux multiples usages, un lieu convivial rayonnant à l’échelle du quartier comme à celle de la ville. Le projet de gare se veut être une machine à exposer, à représenter, à expérimenter, à jouer. Un travail sur la gare et sur la mise en place d’un espace disponible au sol a donc toute sa pertinence pour répondre aux ambitions de flexibilité et de croisements disciplinaires. Il ne s’agit en aucune façon de faire un doublon programmatique du Temple ainsi que des deux autres salles de Bruay-la-Buissière mais bien d’offrir un lieu de tous les possibles aux habitants, de drainer une attractivité disparue et de souligner la capacité de l’espace extérieur.

Maîtres d'ouvrages : Ville de Bruay-La-Bruissière
Maîtres d'oeuvres : Face B 
Surface SHON : 1 060m²
Cout : 950 000 € HT
Date de livraison : Janvier 2016
Photographies : Maxime Delvaux