FMAU : S'ingénier à l'ingénu

Rédigé par Pierre CHABARD
Publié le 02/05/2017

Frédéric Martinet et Thibault Salmon, fondateurs de l'agence FMAU installée à la Rochelle.

Article paru dans d'A n°253

Explorer l’univers de l’agence rochelaise FMAU et de ses deux associés, Frédéric Martinet et Thibault Salmon, c’est s’écarter de l’attraction gravitaire du nombrilisme architectural parisien pour suivre les chemins de traverse d’une architecture sensible, familière, quotidienne, à la fois précise, alerte et extraordinairement libre. 

Les lieux où il travaille sont souvent des indices de la personnalité d’un architecte. Fondée en 2005 à Brive, l’agence FMAU (prononcez « fmô ») est aujourd’hui installée à La Rochelle, dans la pointe des Minimes, entre le port de plaisance et la plage. La puissance de cette situation littorale, le vertige horizontal de l’océan contrastent avec la fadeur de l’architecture de ZAC, laide et ordinaire, récente mais déjà datée, qui caractérise ce quartier. Au rez-de-chaussée d’une résidence sociale, le long d’un mail planté un peu emphatique (baptisé « Perspective de l’océan »), FMAU occupe des locaux qui tiennent plus d’un cabinet médical de proximité que d’une agence d’architecture. Armés d’une conscience affûtée de cette condition provinciale, Frédéric Martinet et Thibault Salmon portent sur elle un regard débonnaire et sans surplomb, se gardant de tout jugement catégorique, à l’affût des miracles architecturaux les plus insoupçonnés qu’elle peut receler. 

 

Go west 

Cet ancrage rochelais marque également l’extrémité occidentale d’un parcours d’architecte qui, en l’espace d’une quinzaine d’années, a suivi une ligne de coupe géographique, une sorte de « valley section » allant des volcans du Massif central jusqu’à l’Atlantique ; une région vaste et contrastée qui constitue aujourd’hui le terrain d’expérience et d’exercice de FMAU. Comme son jeune associé dix ans plus tard, Frédéric Martinet, né à Brive, a été formé à l’École d’architecture de Clermont-Ferrand. Il a traversé avec appétit le moment d’effervescence pédagogique suscité par Didier Rebois, directeur controversé de l’époque, et reste marqué par les cours d’Alain Charre sur le savant et le populaire. En cinquième année, grâce à une bourse Leonardo, il part à Alicante. Pendant une année, il travaille comme architecte au Patronato Municipal de la Vivienda où il est, entre autres, chargé d’un projet d’espace public, pour la Plaza del Carmen, qui deviendra son sujet de diplôme et qu’il aura la chance de réaliser en son nom par la suite. « J’ai construit mon sujet de diplôme ! » s’amuse-t-il. Précoce et impatient d’en découdre, Frédéric Martinet saisit la première opportunité pour se mettre à son compte, à 25 ans à peine : la reconversion d’un bel internat religieux du XVIIIe siècle dans le centre ancien de Tulle en 12 logements de rapport pour des investisseurs privés en quête de défiscalisation ; « un de mes projets les plus compliqués, qui m’a coûté mes premiers cheveux blancs », avoue-t-il, sans regretter cette étape initiatique qui a lui a conféré très tôt une solide assurance et un goût pour le chantier et ses possibles (illustré notamment par l’audacieux jardin d’hiver suspendu de la maison que FMAU a livrée à Lavaur en 2011). Jalonnant ce grand territoire qui va des reliefs verts et granitiques du Limousin à la lumineuse indolence des villages de l’île de Ré en passant par le pittoresque équilibré et cultivé du Périgord ou les franges de Limoges ou de La Rochelle, la production de FMAU est diffuse et multiple, aussi rurale qu’urbaine, voire suburbaine, dispersée mais nombreuse, et plutôt régulière : beaucoup de maisons particulières, aux budgets parfois luxueux (comme la « villa Flottaise », sur l’île de Ré), souvent plus modestes, mais pas seulement. Plutôt que de s’épuiser à enchaîner les concours en espérant un succès providentiel, FMAU répond à (et suscite parfois) une commande locale, hétérogène, plus souvent privée que publique, balayant un large spectre programmatique et scalaire : de l’échelle du projet urbain (opération de rénovation urbaine dans la ZUP de la Bastide pour Limoges Habitat) à celle de minuscules interventions (comme la rénovation d’une  boutique de chocolatier à La Rochelle, rendue à son style Art déco d’origine). À l’instar de Simon Teyssou, installé dans un minuscule village du Cantal mais qui opère dans un rayon bien plus large, FMAU développe une pratique horizontale, non hiérarchique, non spécialisée, proche du terrain, tirant un parti architectural de toutes les situations : un opportunisme raisonné mais au service d’un rigoureux projet esthétique qui se précise avec patience. FMAU ne se concentre pas sur la poursuite d’un vain chef-d’oeuvre mais déploie l’architecture au quotidien dans les multiples ramifications d’une réalité équivoque et plurielle. 

 

Éclectisme radical 

Personnalisée par un nom de baptême qui condense sa singularité (Maison bleue, La Muse, Le Roc, Cour carrée, Grange nouvelle, Jardin d’hiver, etc.), chaque maison de FMAU possède sa propre biographie, que Frédéric Martinet se plaît à narrer. Enthousiaste et volubile, il ne détaille pas tant la chronique de la conception d’une forme que l’histoire d’une rencontre, la poésie d’un site, les rebondissements d’un chantier. À ses clients, qui finissent souvent par devenir des amis, il parle d’égal à égal, comme quelqu’un qui a lui-même connu, à plusieurs reprises, les affres de la construction pour soi-même. Pour sa première maison, il fut en effet son propre commanditaire : la maison dite « de Madame » (2006-2008), sur une parcelle en lanière et en pente qu’il déniche et acquiert avec une amie dans les hauts du vieux Sarlat, et qui comportait déjà un minuscule pavillon de plaisance en pierre de taille datant de 1929. Avec un budget serré (115 000 euros), Frédéric Martinet installe là sa résidence principale : un socle étroit fiché dans la pente comme une jetée, contient les pièces à vivre, prolonge la terrasse de l’ancien pavillon et porte à son autre extrémité son jumeau contemporain, ou plutôt son « conjoint ». En bas, une enfilade de quatre pièces : un boudoir ouvert sur le pignon, une cuisine, une salle à manger traversante, largement vitrée de part et d’autre, et une pièce plus cryptique servant de salon télé, de bibliothèque et de cave à vin. En haut, les deux pavillons, contenant chacun une grande chambre, se tutoient à un siècle d’écart et de part et d’autre d’une belle terrasse en travertin blanc, suspendue au-dessus du paysage. Avec un budget à peine supérieur, l’architecte réitérera l’expérience en 2010, sur une parcelle rurale, en pente douce vers le sud, face au paysage ondoyant du causse lotois. Il construit une maison à deux visages. Du côté de la route, son pignon aigu percé d’une baie cintrée, ses jeux de toitures, avec leurs noues, leurs lignes de coyau, leurs tuiles plates traditionnelles répondent à (et détournent) l’architecture faussement régionaliste des quelques maisons de campagne environnantes. Vers l’immense horizon, sa façade haute, lisse et frontale, presque sans épaisseur, comme si on avait tranché l’édifice, rappelle, quant à elle, les maisons de Loos ou de Ungers. Sous les rampants de la toiture, dont la charpente en bois massif est invisible, chacune des trois chambres s’ouvre vers le lointain par une baie identique, dont les proportions très verticales indiquent la volumétrie atypique des pièces. Au rez-de-chaussée, une baie vitrée coulissante moderniste court uniformément devant une enfilade classique de trois pièces principales, dont l’ordonnancement précis signale son goût pour la composition. Lorsqu’on l’interroge sur ce savant mélange des genres et des références, Frédéric Martinet assume le grand écart comme une revendication : « Mes deux premiers chocs esthétiques en architecture furent Benidorm en Espagne et le Petit Trianon à Versailles ! » Il produit une architecture non pas de formes ou d’objets, mais d’éléments et de motifs. Pas d’effets plastiques dans son travail, pas de jeux métaphoriques, pas d’unité sémiotique ou stylistique mais la quête d’une poésie qui naît de la mise en présence toujours singulière d’éléments architectoniques ou ornementaux, nouveaux ou hérités, qui chacun ouvre un champ d’évocation et « nous arrive chargé du potentiel de son histoire tout entière1 », comme le dirait Bruno Zevi. Aucun, en tout cas, n’est a priori exclu du tableau. D’un éclectisme raffiné et radical, l’architecture de FMAU évolue au sein d’un spectre stylistique sans limites. Frédéric Martinet éprouve la même sympathie dénuée de nostalgie pour les cheminées sculptées, la stéréotomie et les hautes croisées d’un hôtel particulier rochelais du XVIIIe siècle qu’il vient de transformer en six appartements que pour le décor désuet d’une villa balnéaire années 1950 qu’il a rénové à Royan : ses huisseries intérieures, ses fenêtres en bois aux proportions trapues et aux mécanismes compliqués, oscillo-battants ou « à l’australienne », ses typiques carrelages 5 x 5 colorées et granités, ses ferronneries torsadées, sont restaurés, remis en service et conviés au nouveau chapitre du roman architectural de cette maison. 

 

Débanaliser le banal 

À une époque de mondialisation du goût, de standardisation de l’architecture domestique sous la domination tant de l’industrie de la maison individuelle que des nouveaux opérateurs de la déco (Ikea, Airbnb, émissions de déco), l’approche inclusive de FMAU réactive les moindres facettes de l’histoire des styles et de la vie des formes. Elle montre que celles-ci sont omniprésentes dans le réel, mais souvent cachées, oubliées ou refoulées. Cette bienveillance méthodique, FMAU l’adresse certes au passé, dans le cadre de réhabilitations : c’est le cas dans « Maison taquin », transformation à faible budget d’une maison 1950 dans le centre de Toulouse en deux habitations-ateliers. Contraints de reconfigurer tout le cloisonnement, les architectes rapiècent les béances laissées dans les sols existants (des grés colorés et porphyrés, des parquets mosaïque en damier, typiques de l’époque) avec des nouveaux revêtements (notamment un très beau carrelage 5 x 5 bleuté) pour produire une nouvelle composition chromatique et ornementale qui brouille la frontière entre neuf et ancien. Mais cette attitude architecturale concerne surtout le présent et se traduit par une empathie raisonnée pour le goût des clients. Couplée à une maîtrise de l’économie de la construction et à un sens aigu de l’inscription urbaine, cette qualité permet presque à FMAU de concurrencer ponctuellement les constructeurs de maisons clés en main. Pour moins de 1 500 euros/m2, les architectes ont produit une étonnante maison à patios dans une banlieue résidentielle de La Rochelle, pour une famille de la classe moyenne. Sur une parcelle impossible de 310 m2, ils retournent la figure spatiale du pavillon et adossent la maison aux mitoyens aveugles. Quatre cours intérieures (ou pièces extérieures) éclairent généreusement des corps de bâtiments de faible épaisseur (3,40 m) et démultiplient les orientations, les circulations et les échappées visuelles. La construction de la maison est le fruit d’une négociation tendue entre le nécessaire et le superflu : couverture en tuiles canal mais sans chéneaux, charpente allégée faite de pannes-chevrons, dessinée au plus juste, menuiseries extérieures bon marché en mélèze brut, au nu extérieur, maçonnerie en parpaings mais enduits traditionnels sans baguettes, etc. Ces multiples choix constructifs ne relèvent pas du seul réalisme économique mais convergent en une écriture architecturale cohérente, à la fois simple et accessible, « savante et populaire » comme le revendique Frédéric Martinet. FMAU teste aujourd’hui cette écriture à d’autres échelles, à l’occasion de deux projets de logements collectifs, en cours de chantier : un lotissement d’habitat groupé dans la petite commune littorale d’Esnandes, qui généralise les principes de la « Maison cachée » et propose une belle réflexion sur l’individuel et le commun ; et un immeuble de 12 logements sociaux dans la ZUP de la Bastide à Limoges. Une fine barre (5,50 m d’épaisseur) qui se replie pour former un U autour d’un jardin intérieur, carré comme un cloître ; trois niveaux de logements traversants aux plans très réguliers, desservis par deux cages d’escalier situées aux angles ; des façades uniformes qui détournent la sérialité des bâtiments de la ZUP et répètent 146 fois la même fenêtre (1,20 x 1,60 m), au nu extérieur sur le boulevard et intérieur sur le jardin ; un soubassement en porcelaine de Limoges plutôt qu’un coûteux traitement anti-tag. Ayant conquis, sur la durée, l’adhésion de la maîtrise d’ouvrage, ce projet audacieux illustre la douce radicalité de FMAU, à la recherche d’une architecture à la fois furtive et dérangeante, qui instaure une relation de familiarité avec son entourage mais le soumet, dans le même temps, à un puissant processus de débanalisation.

 

1. Bruno Zevi, Dialectes architecturaux, Paris, Éditions du Linteau, 2016 (1996), p. 97.


- FMAU soumis à la question -

 

Votre premier souvenir d’architecture ?

 

FM : Les vacances à Benidorm avec mes parents à 9 ans. J’avais ressenti une sorte d’euphorie et je les obligeais à aller se promener au milieu des tours au lieu d’aller à la plage.

TS : Des caves d’affinage dans le Cantal.

 

Que sont devenus vos rêves d’étudiant ?

FM : Ils ont été largement surpassés.

TS : De plus en plus réels.

 

À quoi sert l’architecture ?

FM et TS : À faire plaisir.

 

Quelle est la qualité essentielle pour un architecte ?

FM : L’opiniâtreté.

TS : La patience.

 

Quel est le pire défaut chez un architecte ?

FM : La suffisance.

TS : L’ego.

 

Quel est le vôtre ?

FM : De souvent être physiquement là, mais mentalement très loin.

TS : L’impatience.

 

Quel est le pire cauchemar pour un architecte ?

FM : D’avoir un mort sur un chantier. Ce qui ne nous est jamais arrivé.

TS : L’eau.

 

Quelle est la commande à laquelle vous rêvez le plus ?

FM : En ce moment, un hôtel cinq étoiles. Je passe environ 100 jours par an en déplacement, et j’en finis par apprécier les codes intercontinentaux. Les hôtels de designers sont oppressants.

TS : Un parc de loisirs avec des toboggans.

 

Quels architectes admirez-vous le plus ?

FM : Ceux qui s’intéressent plus aux autres qu’à eux-mêmes. Sinon, il y a un architecte

avec qui j’aimerais parler de piscine. Rem Koolhaas.

TS : Herzog et de Meuron – notamment les projets du début de leur carrière –,

et plus récemment l’agence allemande BeL.

 

Quelle est l’oeuvre construite que vous préférez ?

FM : Le Petit Trianon.

TS : La villa Müller d’Adolf Loos.

 

Citez un ou plusieurs architectes que vous trouvez surfaits.

FM : Les agences primées, parfois pritzkerisées, qui exploitent les stagiaires non rémunérés

ou qui n’ont aucune considération pour leurs salariés.

TS : Ceux qui préfèrent avoir une belle voiture que d’être bien assis.

 

Une oeuvre artistique a-t-elle plus particulièrement influencé votre travail ?

FM : Pas du tout. Je vais voir pas mal d’expositions, mais les choses sont assez cloisonnées.

TS : Aucune.

 

Quel est le dernier livre qui vous a marqué ?

FM : Middlesex de Jeffrey Eugenides. Écrit en 2001, mais tellement actuel.

TS : Aux urnes citoyens ! de Thomas Piketty, un ouvrage d’économie à la portée de tous.

 

Qu’emmèneriez-vous sur une île déserte ?

FM : Impossible de répondre à cette question. L’île est un concept trop compliqué.

TS : Monsieur de Pompadour, notre associé félin.

 

Votre ville préférée ?

FM : Porto, pour sa générosité.

TS : Dresde, pour sa lumière si particulière.

 

Le métier d’architecte est-il enviable en 2005 ?

FM : S’il était aussi incontournable et considéré que comptable, médecin ou notaire. Oui.

TS : Chez FMAU, oui.

 

Si vous n’étiez pas architecte, qu’auriez-vous aimé faire ?

FM : Un métier utile, qui rend les gens heureux. Nous avons créé Landstart avec Thibault, une start-up dédiée à l’énergie et aux territoires. Une autre façon de fabriquer la ville.

TS : Orfèvre ou lunettier.

 

Que défendez-vous ?

FM : Le banal et la continuité.

TS : Une prise de conscience politique des enjeux territoriaux de la transition énergétique.

 

Quelle question auriez-vous aimé que l’on vous pose ?

FM : Quel est le secret d’un bon projet ? Un bon maître d’ouvrage – une bonne équipe de maîtrise d’oeuvre – de bonnes entreprises.

TS : Comment travaillez-vous ? Par intuitions et références, naviguant entre culture savante et populaire.


Lisez la suite de cet article dans : N° 253 - Mai 2017

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