Siiri Vallner, Head architecture/Kavakava Éthique estonienne

Rédigé par Olivier NAMIAS
Publié le 06/10/2011

Sirii Valner

Article paru dans d'A n°203

 Lauréate d'importants concours, nommée jeune architecte de l'année 2008, Siiri Vallner est devenue malgré elle une figure médiatique de l'architecture estonienne. Les feux de la rampe feraient presque de l'ombre à une démarche personnelle patiemment construite sur le contexte, la nature et le travail de groupe, et sur une éthique aussi exigeante qu'entêtée. Elle n'est guère loquace, Siiri Vallner, et elle s'en excuse presque. Elle n'a que peu de goût pour la parole et confesse ne pas même savoir chanter. 


Un détail qui pourrait passer pour une anomalie, dans un pays qui a fait sa révolution en chantant et où le « choralodrome Â» de Tallinn – une sorte d'oreille géante où se rassemblent tous les cinq ans les ensembles vocaux de la nation – est un monument au moins aussi important que le stade de la ville ! Son moyen d'expression privilégié est l'architecture, qu'elle a parfois comparée à un langage intraduisible. Une discipline dans laquelle elle parle pour deux, que ce soit en tandem avec Indrek Peil, son associé au sein de l'agence Head (« bon Â» en langue estonienne), ou au travers de l'agence Kavakava, une sorte d'onomatopée que l'on pourrait traduire en français par « plan-plan Â».

Fondée en 1998, l'agence s'est volontairement constituée d'associés exclusivement féminins, de même âge. Une expérience rare de gender architecture qui semble s'être étiolée d'elle-même : « Il n'y a pas plus d'architecture d'hommes que d'architecture de femmes. Le fait d'avoir une agence composée de personnes d'un même sexe n'a pas d'influence sur l'architecture Â», constate aujourd'hui Vallner. Située dans les mêmes locaux qu'Head, Kavakava a perdu sa dimension purement militante et les deux structures fonctionnent aujourd'hui sur le mode de l'association de moyens. Vallner peut encore faire équipe avec Kavakava, même si l'essentiel de son activité se déroule désormais au sein de Head.


LA « PREMIÈRE Â» JEUNE ARCHITECTE ESTONIENNE

En 2008, à trente-six ans, Siiri Vallner a été nommée lauréate de la première édition du prix de la Jeune Architecture estonienne, récompense décernée par l'ordre national des architectes. Une distinction qui, parce qu'elle récompense un individu plutôt qu'une agence, renforce la singularité de la discrète architecte qui a toujours mis en avant l'importance du travail de groupe.

Il serait tentant de voir en Vallner le porte-drapeau de ces jeunes architectes propulsés sur le devant de la scène à partir des années 2000. Son parcours est-il si emblématique de cette génération ? Formée à l'Académie des beaux-arts d'Estonie, puis aux États-Unis, au Virginia Tech, Vallner travaille durant deux ans dans une agence américaine avant de rentrer au pays. En 2000, elle remporte ses premiers concours. L'année suivante, elle est lauréate, avec Indrek Peil et le Japonais Tomomi Hayashi, de la consultation pour le musée des Occupations, une commande hautement symbolique. Cet accès précoce à des projets de taille est peut-être son principal point commun avec les jeunes architectes estoniens, qui ont adopté le modernisme comme une condition de l'esprit de temps.


LA LEÇON AMÉRICAINE

Ni icône ni chef de file, Siiri Vallner inscrit sa production dans celle de son époque et de la population – plus large – des jeunes architectes européens. Bien qu'elle ne contribue pas à définir un nouveau style national, son architecture conserve des spécificités estoniennes. Les projets de Vallner représentent également ses réponses personnelles à un contexte historique et politique complexe.

Tenter de dénouer sans pathos les fils d'une histoire nationale compliquée n'est pas la moindre des tâches. L'architecte, qui dit avoir compris au fil des projets la valeur de la contradiction, assume plusieurs dimensions politiques antagonistes. Grandir dans un pays communiste l'a prémunie contre la grandiloquence et le monumentalisme, son séjour aux États-Unis l'a empêchée de verser dans la ferveur ultra-capitaliste qui frappe immanquablement les pays plongés dans un excès de socialisme collectiviste. Aux États-Unis, elle a découvert une nouvelle architecture, « très séduisante mais intégrée à la machine consumériste Â», dont elle n'a pu que constater le vieillissement accéléré. « Cette architecture est davantage une marchandise qu'autre chose* Â», constate Vallner qui, à l'instar d'un célèbre moustachu gaulois, n'est pas loin d'affirmer qu'un bâtiment n'est pas une marchandise !


LE CONTEXTE

Son militantisme n'est pas démonstratif : elle ne démonte pas un fast-food, ni ne fauche de champs d'OGM. Vallner semble se défier des positions affirmées haut et fort, qui finiraient par l'enfermer dans des doctrines. Prenons l'exemple de son rapport au contexte, un aspect central de l'architecture estonienne. Reconnaissant son importance, autant sur le plan historique que pour sa capacité à participer à la complexité d'un site, elle se refuse pour autant à le sacraliser : « Je ne parcours pas le site d'un futur projet plus que nécessaire. Avoir trop d'informations, trop de détails, peut embrouiller la pensée. Un architecte ne peut se permettre d'être trop attaché au contexte car on lui demande généralement de le transformer. Je me contente souvent des impulsions ressenties lors de mes premières visites. Â»

Le bâtiment de l'université de Tartu Narva, en cours de construction, témoigne de cette démarche. Situé dans un quartier d'habitations réalisé dans le plus pur style soviétique, construit après la guerre sur les ruines du centre historique de la ville, le projet s'édifie en partie sur les fantômes du lieu. La façade principale représente en creux l'ornementation néoclassique du bâtiment de la Bourse qui occupait auparavant la parcelle. Elle sera couronnée d'un auvent oblique dont l'inclinaison suit la ligne de pente de la toiture de la Bourse. L'ensemble trace un volume virtuel inspiré par l'œuvre de la plasticienne Rachel Whiteread.


CRÉER LA SURPRISE

Recréer un univers cohérent sans verser dans la spatialisation simpliste est une autre caractéristique de l'architecture de Siiri Vallner : « Je cherche à laisser place à l'imagination. La vie doit offrir des surprises et ne pas s'organiser comme un tour au supermarché : d'abord les fruits, puis les conserves, et finalement la zone pour les achats impulsifs… Â»

Loin des évidences apparentes, l'architecture de Vallner louvoie, cherche à passer entre les mailles du filet et les écueils que pourraient constituer la revanche historique, le nationalisme, la spéculation, pour trouver une architecture plus humaine, plus poétique : autant d'aspects propres à susciter la condescendance des cyniques. L'architecte travaille actuellement à la restructuration d'une ancienne centrale électrique. Proche du centre historique, cet ensemble disparate de bâtiments industriels doit devenir un pôle culturel de premier plan. Une occasion pour Vallner de se confronter à une structure existante, libre de l'empreinte de l'ego de l'architecte ou de son client, ce qui devrait lui permettre de penser et de concevoir plus librement, pense-t-elle.


MUSÉE DES OCCUPATIONS, TALLINN

Occupations : le sujet est particulièrement douloureux en Estonie. Vingt et un ans après son émancipation du joug tsariste, le pays est envahi en 1939 par l'Armée rouge, puis par les troupes nazies en 1941. 

En 1944, les premiers chasseront de nouveau les seconds, cette nouvelle occupation signifiant non seulement l'intégration de l'Estonie dans le bloc de l'Est, mais surtout son annexion définitive : le pays deviendra l'un des quinze États fédéraux constituant l'URSS. La présence de nombreux russophones (estimés à 30 % de la population estonienne) ne simplifie pas l'appréhension sereine de cette histoire récente.

Financé par une Fondation privée, le musée des Occupations est de taille relativement modeste. 

Il occupe une parcelle d'angle restée vide depuis 

la Seconde Guerre mondiale, sur une voie circulaire entourant le centre historique de la capitale. La réglementation exigeait que le nouveau bâtiment ferme le front bâti, une exigence impossible à réaliser avec les 815 mètres carrés de planchers définis par le programme du concours. Outre des salles d'exposition permanente et temporaire, le bâtiment abrite un café, un auditorium, un mémorial, placés dans un continuum spatial complet.

Le projet de Head a été sélectionné parmi cinquante autres propositions. Plutôt que de combler le vide de la parcelle, les architectes ont choisi de l'intégrer au bâtiment à travers un patio planté, un creux réalisant un espace de transition entre la ville et le musée, un lieu propice à la réflexion et au recueillement nés des dommages de la guerre.

La dimension intimiste prend le pas sur le monumental. L'architecture, claire et transparente, doit contrebalancer la gravité du propos. Les architectes voulaient un bâtiment qui n'impose pas un discours, « qui ne dise pas au visiteur ce qu'il doit penser ou ressentir », explique Vallner. Cette idée est proche de « l'ombre non accusatrice » jetée par les blocs de verre du mémorial à Franklin D. Roosevelt dessiné par Louis Kahn en 1973, un projet aujourd'hui en construction. Dans les deux cas, le verre et la transparence, la légèreté, doivent apaiser la mémoire sans la nier.


ESCALIER EXPÉRIMENTAL, VALLIMÄGI, RAKVERE

L'escalier s'insère dans un délaissé urbain et doit relier la vieille ville au château en franchissant la colline de Vallimägi. Le parcours débute dans les arrière-cours pour déboucher sur un paysage urbain beaucoup plus vaste. Vallner a cherché à dépasser la fonction utilitaire pour faire de l'escalier un objet en soi ; sa forme triangulaire n'est pas sans rappeler les gradins de la villa Malaparte à Capri. Les marches et contremarches sont toutes de dimensions différentes : la première contremarche est haute de 3 millimètres, la dernière est de 80 centimètres. Les dimensions intermédiaires ont été calculées à l'aide d'une formule mathématique spécifique complexe, dont le graphe coïncide avec la pente du terrain. La variation constante des marches maintient l'attention de l'usager en éveil, évitant paradoxalement les chutes.


GYMNASE, PÄRNU

Le nouveau gymnase fait face à une école construite au XIXe siècle. Il en reprend le matériau principal, la brique, que Siiri Vallner a voulu mettre en œuvre de façon contemporaine. L'appareillage valorise les angles de la brique et donne un relief à une façade déroulée à la façon d'un bandeau enveloppant les faces sud-est et ouest du bâtiment. Cette paroi est percée de 365 minuscules fenêtres. Elles apportent de la lumière naturelle en journée et animent le bâtiment, presque aveugle à la nuit tombée.

La façade nord est entièrement vitrée : elle ouvre sur l'existant et offre les terrains de sport en spectacle aux éventuels passants. Le gymnase est destiné aux élèves de trois écoles différentes et peut également accueillir des manifestations sportives extra-scolaires.


CRÈCHE LOTTE, TARTU

Fruit de la politique communale pour la promotion de l'architecture moderne à travers la construction de bâtiments publics de qualité, la crèche Lotte peut être considérée comme l'antithèse de l'architecture du quartier dans lequel elle se dresse. Le nouveau bâtiment déploie ses ailes en étoile dans un ancien casernement soviétique appelé Chinatown, constitué de blocs préfabriqués répétés ad libitum. L'inscription de la figure dans un carré rattache néanmoins la crèche à son contexte : les vides délimités par le croisement des deux systèmes forment une série de cours plus ou moins reliées à l'espace public. L'architecte trouve là une occasion de jouer sur l'ambiguïté – dedans/dehors, public/privé – selon un thème qui lui est cher. L'adoption de cette disposition en étoile a permis également de limiter les couloirs et d'assurer un apport généreux de lumière naturelle dans les intérieurs, dont les aménagements ont été également confiés aux architectes. La majeure partie du mobilier a été fabriquée sur mesure.

Le noyau central du bâtiment a été réalisé en béton : il forme une masse dont l'inertie a permis de réduire les besoins énergétiques en rafraîchissement au printemps et en été. Les façades sont en béton préfabriqué. Les vitrages ont été insérés directement (sans menuiserie) dans des réservations triangulaires, disposées selon une trame géométrique générée par le plan que l'on retrouve dans l'ensemble du bâtiment.


MÉMORIAL AU PARC KOPLI, TALLINN

Le mémorial évoque la présence d'un ancien cimetière, remplacé par un parc. Les architectes voulaient rappeler la mémoire des sépultures sans perturber l'ambiance sereine du site. C'est aujourd'hui un bassin carré, percé en son milieu d'un rectangle ayant les dimensions d'une tombe. L'eau s'engouffre dans ce creux qui s'illumine à la tombée du jour d'une lumière orangée : le mythe du soleil disparaissant sous la terre. L'hiver, le bassin vide laisse apparaître la silhouette d'un homme couché.


AMÉNAGEMENT TEMPORAIRE, QUARTIER DE KALARAND, TALLINN

Créé dans le cadre d'un festival urbain, ce micro-projet participe de la reconquête de la frange littorale de Tallinn, une zone militaire interdite à la population durant les quarante-sept années qu'a duré l'occupation soviétique. L'intervention de Vallner et Peil se limite à la mise en place d'un platelage bois sur le sol brisé d'un ancien quai. Le changement de revêtement doit redonner un caractère urbain au lieu, offrir de nouveaux usages aux habitants et les inviter à se réapproprier le site, en attendant la mise en place de projets de bien plus grande ampleur. 


VILLA LOKAATOR, PALDISKI

Le site, en bord de mer, n'est idyllique que sur le papier : la présence proche d'une ancienne base militaire abritant des sous-marins nucléaires soviétiques fait basculer le tableau du côté de la « Zone » de Stalker, le célèbre film d'Andreï Tarkovski qui campe un univers postindustriel en pleine décomposition. Le projet se développe sur ces présupposés et transforme la désolation du contexte en thème. Son implantation suit les traces d'un ancien baraquement militaire en brique, dont l'emplacement correspondait à l'emprise constructive de la parcelle. Les murs existants, épais de 65 centimètres, ont été réutilisés et servent de murs porteurs. Les parois de brique sont visibles à l'intérieur de la maison.

Fermée sur la rue mais ouverte sur la mer, la villa est surmontée de deux boîtes en béton en porte-à-faux. Elles miment deux observatoires pointés vers la mer, la version pacifiée d'une figure menaçante. 


* Karin Paulus, Siiri Vallner, young architect of the year 2008, Eesti Arhitektide Liit, Tallinn, 2010. Cette citation et les suivantes sont tirées d'entretiens avec Karin Paulus publiés dans cet ouvrage.


SOUMISE À LA QUESTION


> Quel est votre premier souvenir d'architecture ?

Siiri Vallner : Le quartier où j'ai passé mon enfance, une répétition de barres de logements des années soixante-dix, plantées au milieu d'une pinède.

> Que sont devenus vos rêves d'étudiants ?

SV : Mes rêves d'étudiants étaient très modestes comparés à la vie réelle.

> À quoi sert l'architecture ?

SV : À donner un sens à la vie, comme dans tout domaine culturel. Avec en bonus une vie plus confortable et plus saine.

> Quelle est la qualité essentielle pour un architecte ?

SV : La patience.

> Quel est le pire défaut pour un architecte ?

SV : Ne pas aimer son métier.

> Quel est le vôtre ?

SV : Je prends les choses trop au sérieux.

> Quel est le pire cauchemar pour un architecte ?

SV : 1. Quand il y a juste du travail et pas de fun. 2. Que l'architecture soit vue comme une simple décoration.

> Quelle est la commande à laquelle vous rêvez le plus ?

SV : Je construis l'un de mes rêves actuellement ! Il consiste en la reconversion d'une friche industrielle en centre culturel. Mais il s'est un peu transformé en cauchemar : les problèmes de budget nous obligent à modifier sans cesse notre projet depuis trois ans.

> Quels architectes admirez-vous le plus ?

SV : Kahn et Aalto.

> Qu'aimeriez-vous construire ?

SV : Quelque chose de simple et raisonnable.

> Citez un ou plusieurs architectes que vous trouvez surfaits.

SV : Les architectes ne sont pas surfaits aujourd'hui.

> Une œuvre artistique a-t-elle plus particulièrement influencé votre travail ?

SV : Splitting de Gordon Matta-Clark et A Line Made by Walking de Richard Long.

> Quel est le dernier livre qui vous a marquée ?

SV : Room d'Emma Donoghue, l'histoire d'un enfant enfermé dans une pièce de 4 x 4 m qui représente pour lui tout l'univers.

> Qu'emmèneriez-vous sur une île déserte ?

SV : L'Île mystérieuse de Jules Verne. Le livre donne de tuyaux pour survivre sur une île déserte.

> Quelle est votre ville préférée ?

SV : New York et Varanasi.

> Le métier d'architecte est-il enviable en 2011 ?

SV : Cela dépend où.

> Si vous n'étiez pas architecte, qu'aimeriez-vous faire ?

SV : Chirurgienne.

> Que défendez-vous ?

SV : Que l'architecture ne soit pas le domaine réservé de quelques riches capricieux, mais qu'elle profite à tous.

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