le musée du Futur à Dubaï, Émirats arabes unis, par Killa Design et Buro Happold.
Autoproclamé « plus beau musée du monde », ce hub compact ne révèle pas son échelle véritable où sept niveaux dédiés aux technologies du futur se déploient : une simulation de station orbitale, un espace des sens, des salles évoquant la sauvegarde des espèces via une forêt tropicale numérique et des hologrammes d’animaux et de végétaux. Un showroom de robots et de taxis volants nous rappelle que le futur est déjà opérationnel.
L’idéologie transhumaniste s’associe à un message apaisé pour le respect de la planète que la COP28 a confirmé en janvier dernier dans cette même ville, avec l’approbation par les États d’un accord historique pour sortir des énergies fossiles.
Les parois intérieures sont courbes, sans structure apparente, une prouesse technologique rendue possible grâce à un usage optimal du BIM. Il permet aussi de gérer un maximum d’efficacité énergétique et d’éviter le passage de nœuds structurels devant les ouvertures calligraphiées qui reprennent un poème de l’émir de la ville. La butte-socle en gazon, transition compliquée entre la chaussée et ce bijou technologique, abrite prosaïquement parkings et salles de conférences, appuyant la dimension hors-sol de l’objet. Confronté à la réalité, est-ce que le futur n’aurait pas intérêt à garder les pieds sur terre ?
par Mehdi Zannad
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