© Jean-Baptiste Guerlesquin
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Article paru dans d'A n°313
Plan sobriété énergétique, révision de l’arrêté 2018 sur les nuisances lumineuses, Manifeste acte 2 de l’Association des concepteurs lumière et éclairagistes… les acteurs de l’éclairage extérieur se mobilisent pour proposer des lumières douces, peu énergivores, pilotables et durables et faisant appel à des matériaux recyclés ou recyclables.
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Les solutions deviennent modulables, adaptables grâce à une gestion fine de l’éclairage pour assurer un confort visuel aux usagers des espaces publics (centres-villes, parcs et jardins, circulations douces) et préserver la faune et la flore. Roger Narboni, concepteur lumière, remarque dans son dernier ouvrage Éclairer l’espace public et le paysage, aux Éditions du Moniteur, « qu’en moins de deux décennies, les manières de concevoir les éclairages de l’espace urbain et du paysage ont radicalement changé ». Après la led, la lumière s’est faite intelligente avec des systèmes de détection, de programmation, de variation, mais ce n’est pas tout : les mentalités ont également changé et on voit apparaître des trames noires, des zones sombres alternant avec des espaces éclairés. Dans les parcs ou les centres-villes, on s’efforce de trouver des alternatives au « tout éteint/tout allumé » comme l’illustre la démarche conjointe de Roger Narboni et Gaia Lemmens, designer industriel, dont l’idée des « Salons nocturnes » s’est matérialisée grâce à l’ingénierie du Groupe Ragni, pour réinventer l’éclairage urbain. |