Maison à Londres, Charles-Henri Tachon, (c) A. Hatzius |
Dossier réalisé par Christine DESMOULINS On apprécie souvent l'architecte… pour la responsabilité qu'il assume. Philippe Carraud, directeur général de la Mutuelle des architectes français (MAF), nous éclaire sur la tendance de l'évolution des contentieux en sinistralité, avec, semble-t-il, l'ébauche d'une bonne nouvelle. Article paru dans le dossier "Quel rôle demain pour les architectes ? ", d'a 221, octobre 2013 |
DA : Quel est l'impact de la
judiciarisation croissante du monde des affaires sur les risques et
les responsabilités professionnelles des architectes ?
Philippe Carraud : La propension à privilégier le recours aux tribunaux, qui a un impact sur certains domaines comme la santé, n'est pas nouvelle pour la profession des architectes. L'architecte a toujours été l'intervenant central du processus de construction, dont les obligations sont larges et les responsabilités étendues. La loi Spinetta de 1978 a créé un régime très protecteur pour les maîtres d'ouvrage. Ceux-ci ne manquent pas d'invoquer de surcroît le défaut de conseil pour rechercher en priorité la responsabilité de l'architecte, souvent seul assuré avant la réception des travaux.
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N° 221 - Octobre 2013
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