Jean Nouvel avait saisi le tribunal car, selon lui, la Philharmonie de Paris avait modifié sans son accord des éléments structurants de son projet. Il avait demandé que la justice ordonne à la Philharmonie les travaux nécessaires à la remise en état du bâtiment tel qu’il l’avait conçu. Mais, dans son jugement, le tribunal a considéré que les documents versés par Jean Nouvel « ne permettent pas d’appréhender l’œuvre telle que revendiquée dans son état définitif, dans sa globalité comme dans ses détails. »

À l’issue de ce jugement, Jean Nouvel laisse néanmoins paraître une certaine satisfaction. Dans un communiqué, il estime que le tribunal a reconnu qu’il est « bien l’auteur de la Philharmonie de Paris, ce que la partie adverse contestait.» Il ne manque pas d'ajouter que ce n'est « que partie remise Â» : « Jean Nouvel continue de se battre pour que la Philharmonie de Paris soit conforme à sa vocation et à son ambition car, malheureusement, le bâtiment n’est toujours pas terminé et chaque jour apporte son lot de non-conformités et d’incongruités. Â»

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