La tour Eiffel, un symbole qui se suffit à lui-même? |
Dossier réalisé par Françoise MOIROUX |
Le fait que les lieux de grande affluence n'appartiennent pas aux collectivités territoriales et ne soient pas gérés par elles nuit à la reconnaissance de leur statut d'espace public et partant, à leur urbanité. La gestion sécuritaire et marchande des flux tient souvent lieu d'unique parti d'aménagement. Les carences de gouvernance sont bien souvent responsables de la médiocrité du déficit de cohésion ou de sens de l'espace public. Une administration plus audacieuse ou inventive apporterait pourtant une forte plus-value, comme le suggère la comparaison entre grands parcs urbains européens et parisiens. La conception française de l'espace public résiste difficilement au prisme caricatural de l'hyper fréquentation. Ne devrait-elle pas se fonder davantage sur la qualité et le confort des usages, et plus largement sur l'offre de service aux usagers, afin de rendre la condition urbaine plus enviable, sinon désirable?
Lieux d'affluence, lieux publics...
La tour Eiffel, un symbole qui se suffit à lui-même?
À quelle heure ferment les grilles?
Où est passé le chef de gare?
La Défense est elle le nouveau laboratoire de l'espace public?
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