Quai de la Marne, Paris 19e, 18/05/15, 15h30 |
28 et 29 avril, Frédéric Chaume s'est
rendu à Clichy-Batignolles pour dessiner le chantier du palais de
Justice de Paris de Renzo Piano, et boulevard d'Indochine dans le 19e
arrondissement de Paris où se construit un grand projet mixte avec
immeuble de bureaux (Atelier 2/3/4), hôtel (Manuelle Gautrand) et
résidence étudiants (Moussafir Architectes Associés). 3 et 5 mai, chantier de la résidence pour étudiants de Moussafir Architectes Associés, et vue sur les Orgues de Flandres, ces quatre tours (1980) de Martin van Treeck, depuis le parc des Buttes-Chaumont (Paris, 19e). |
8 et 10 mai, Au cours d'un rapide séjour à Toulouse, Frédéric Chaume s'est aventuré vers le Marché Victor Hugo, poumon gastronomique de la ville, et en plein cœur du quartier du Mirail de Candilis, Josic et Woods.
12 et 13 mai, chantiers du Palais de Justice de Paris, de la résidence pour étudiants boulevard d'Indochine, et du Nuovo, futur immeuble L'Oréal à Clichy-la-Garenne conçu par Chaix & Morel.
17 et 18 mai, encore une vue sur la Philharmonie de Paris de Jean Nouvel depuis le métro Porte de Pantin, et chantier du Quai de la Marne dans le 19e arrondissement pour la modernisation du réseau de chauffage urbain sur la voie publique.
Frédéric Chaume dessine la ville en
mouvement. Allées et venues des grues, chocs réguliers des
marteaux, vibrations des perceuses ou roulements mécaniques des
chariots élévateurs : plus que l'édifice détruit ou achevé,
c'est l'évolution incessante du chantier qui l'intéresse.
Dessinateur d'ambiance urbaine et architecte d'intérieur, cet ancien
élève de l'École Camondo dit « croquer la ville sur le vif,
comme une urgence. »
Une habitude prise depuis une dizaine
d'années au quartier Masséna dans le
13e arrondissement de Paris. Étonné par ce qui était un no man's land, il a souhaité capter les environs en
réalisant dessins à l'encre de chine et reportage photographique.
Depuis, toujours muni de son carnet A6, il ne lâche plus son feutre
plume, ses aquarelles et sa pierre noire. Toujours à vélo, en quête
d'espaces en vrac où tout s'entasse et s'agite. Il revient
régulièrement sur un même lieu pour suivre et montrer ses
évolutions. Des dessins qui lui permettent de réaliser aussi des
gravures. « Un bâtiment en construction est vivant. Une fois
terminé, cette effervescence disparaît, il devient inerte, presque
mort. » C'est une plongée atypique dans le monde de
l'architecture, loin des images emblématiques ou reluisantes : « je
préfère ces choses pas forcément remarquables, mais
indispensables. » Du chantier de la Philharmonie de Paris
(19e), il se souvient des grues, « ces insectes fourmillant,
qui ne s'arrêtent jamais. » De celui de l'Hipark Hotel (19e)
de Manuelle Gautrand, il ne retient que « la boue, les amas de
terre et les engins. »
Rendez-vous : régulièrement, darchitectures.com publiera les dessins des dernières déambulations de Frédéric Chaume.
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