Etoile de mer 3D de l'agence MAD © MAD Architects |
Dossier réalisé par Olivier NAMIAS Chaque époque produit ses monstres architecturaux. Surfant sur la vague des pays émergents et de l'économie globalisée, la nôtre n'est pas en reste. Les architectes vont-ils accepter les bâtiments hors normes comme la nouvelle mesure de l'architecture, ou tenter d'orienter la conception dans d'autres voies ? |
Les monstres habitent notre imaginaire
depuis l'Antiquité : la mythologie grecque est peuplée de
gorgones, chimères et autres cyclopes, créatures étranges
devançant dans l'histoire les femmes à barbe, femmes-troncs,
hommes-éléphants qui faisaient les beaux jours de nos fêtes
foraines, avant d'être éradiqués par la médecine qui créa une
branche pour observer ces aberrations de la nature : la
tératologie. La technologie médicale a permis de faire disparaître
ces êtres étranges avant même leur naissance. La morale devait
d'ailleurs mener à leur disparition : il devenait indécent
d'aller se repaître du spectacle des malformations d'autres
humains. Pour l'anecdote, l'Angleterre interdit leur exhibition Ã
partir de 1885, ce qui obligea Joseph Merrick, plus connu sous son
surnom d'Elephant Man, Ã partir sur le Continent.
Article publié dans le dossier "Architecture contemporaine et tératologie" de juillet 2013 (d'a 219)
Lisez la suite de cet article dans :
N° 219 - Juillet 2013
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