Village de vacances |
Dossier réalisé par Soline NIVET et LIONEL ENGRAND À l’étude depuis une dizaine d’années, le projet Village Nature est sur le point de se concrétiser dans le secteur IV de Marne-la-Vallée. À six kilomètres au sud des parcs Disney et à cheval sur les communes de Villeneuve-le-Comte, Bailly-Romainvilliers et Serris, le plus grand village de vacances de France (250 hectares, 1 730 unités d’hébergement pour la première phase, 2 450 à terme) s’apprête à recevoir dès 2016 plus de 900 000 vacanciers par an. Porté par Disney et Pierre & Vacances Center Parcs, le projet a reçu la bénédiction de l’État qui l’a classé Opération d’intérêt national (OIN).
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Dominique
Coquet, un héraut très discret
C’est au Val d’Europe, dans le showroom de Village Nature, que nous avons rencontré Dominique Coquet. Main de fer dans un gant de velours, ce sexagénaire discret dirige depuis vingt-cinq ans la construction des emprises Disney en France : des infrastructures du premier parc d’attractions au futur plus grand village de vacances thématisé de l’agglomération parisienne, en passant par le Val d’Europe. Aujourd’hui directeur général de la société Les Villages Nature de Val d'Europe SAS (une co-entreprise créée à parité par les groupes Euro Disney Associés SCA et Pierre & Vacances Center Parcs), il revient sur une carrière entièrement dédiée à l’immobilier de tourisme et de loisirs et sur les références formelles imposées par Disney Imagineering à ses architectes prestataires.
Jean de Gastines : « Quand le concept est cohérent, l’architecture vient d’elle-même… »
Lorsque nous demandons à Jean de Gastines un rendez-vous pour évoquer ses projets liés au tourisme, il feint d’abord de croire à l’erreur : « Vous savez il s’agit de maîtres d’ouvrages privés, cela n’intéresse pas les revues habituellement…» Il est vrai que dans les publications, son nom apparaît surtout accolé à celui de Shigeru Ban, dont il a développé les projets français. Nous comprendrons aussi ensuite, grâce au coup de fil affolé d’un responsable de la communication (les attachés de presse sont très maladroits, ils lâchent toujours par inadvertance ce que leurs clients ne veulent pas qu’on dise) que les « prestataires » qui œuvrent pour Disney® sont contractuellement tenus… au silence.
Article paru dans le dossier "Tourisme : quelle stratégie pour la métropole parisienne ?"
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N° 226 - Mai 2014
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