Les anciens bâtiments de l’Exposition internationale de Saragosse 2008 ont été convertis en immeubles de bureaux. Architectes : Estudio Lamela. |
Dossier réalisé par Olivier NAMIAS « Dans le tertiaire, le substrat est immobilier, mais la réalité est financière » Architecte de formation, Emmanuel Sauvage a pratiqué la maîtrise d'œuvre pendant neuf ans, avant de se tourner vers la maîtrise d'ouvrage tertiaire. Il fonde Artequation en 1993, structure revendue à CBRE en 2006, qu'il quittera en 2010 pour créer AliutA. Cette société s'est fixé pour objectif de « devenir un acteur indépendant et novateur dans le monde du développement durable appliqué à l'immobilier », opérant comme conseil auprès de propriétaires et d'investisseurs. |
DA : L'immeuble de bureaux relève de la commande privée. Qu'est-ce qui rapproche sa production et qu'est-ce qui la différencie de celle du logement privé ?
Emmanuel Sauvage : En logement comme en bureau, les investisseurs privés sont là pour faire de l'argent. C'est leur principal point commun, et c'est la grande différence avec la commande publique et le logement social. Une opération de logements peut rapporter à son promoteur 10 % à 12 % de marge nette en bureau, avec les effets de levier qui étaient possibles à certaines époques, les bénéfices ont pu atteindre des rendements de 20 % et plus.
Toutefois, ce qui distingue le plus le logement privé du bureau tient à la propriété du bien. Lorsqu'un promoteur met un immeuble de logements sur le marché, le bien est divisé entre une multitude de propriétaires privés. Mais dans le tertiaire, les investisseurs achètent des actifs entiers, des immeubles de plusieurs milliers de mètres carrés.
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N° 212 - Octobre 2012
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