« Qu'il s'agisse de l'aigle dont le vol décrit une courbe majestueuse ou la fleur éclose du pommier, du cheval de labour qui peine sous le joug ou du cygne folâtre, du chêne branchu ou du ruisseau qui serpente à son pied, des nuages fuyant dans le ciel ou, par-dessus tout, de la course du soleil, la forme suit toujours la fonction, telle est la loi. Si la fonction ne change pas, la forme ne change pas non plus. Â» Ces lignes extraites de De la tour de bureaux artistiquement considérée, un bref essai écrit en 1896 par l'architecte Louis Sullivan1, nous rappellent que l'un des adages les plus célèbres de l'architecture moderne fut énoncé à l'occasion de l'apparition d'un nouvel objet typologique, l'immeuble tertiaire. « Telle est la loi [la forme suit la fonction, NDLR]. Pourquoi devrions-nous la violer tous les jours ? Â», s'interrogeait l'architecte américain.

Retour au dossier  " Architecture tertiaire : les logiques du bureau "

Lisez la suite de cet article dans : N° 212 - Octobre 2012