Le 1^er Janvier 2021 a sonné la fin d’une période de transition entre l’Europe et la Grande-Bretagne. À cette date, l’accord de commerce et de coopération prend fin suite au référendum du 23 juin 2016 qui s’est conclu par une majorité favorable au « Leave Â» (quitter). Cela met fin à la libre circulation entre les citoyens et les marchandises de ces pays. Les ressortissants étrangers travaillant Outre-Manche doivent désormais justifier d’un titre de séjour et d’un permis de travail s’ils veulent exercer sur le territoire.

La fameuse agence fondée par Richard Rogers, récemment parti à la retraite, a décidé d’installer un nouveau bureau en France. Son travail sur le territoire n’est pas nouveau, en témoignent les nombreuses réalisations existantes, la participation à la consultation « Habiter le Grand Paris Â» ou le projet de réaménagement du quartier Montparnasse, lauréat en 2019.

La nécessité de garder un contact avec les partenaires et les clients, rendu difficile par la nouvelle configuration géopolitique, justifie l’implantation d’un bureau au sein de l’Union Européenne. L’une des problématiques pointée par Stephan Barrett, responsable des projets en France de RSHP au journal Architects Journal est celle des recrutements. Il est désormais compliqué pour les agences d’embaucher des travailleurs étrangers car les diplômes ne sont plus équivalents. De plus, l’ajout de démarches administratives augmente le coût d’un recrutement hors des frontières.

Le monde de la construction et les architectes doivent se réorganiser afin de s’adapter à cette décision désormais bien concrète. Les conséquences risquent d’être nombreuses et importantes, surtout pour les agences britanniques qui emploient beaucoup de collaborateurs venant de l’étranger. Côté projets, les nouvelles taxes douanières risquent également d’avoir une conséquence sur les produits et matériaux disponibles, leur prix et leurs d’acheminement.

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