Decoupe d'une plaque, machine 3 |
Dossier réalisé par Maryse Quinton et Benoît Joly - Si le Corian
bénéficie d’une certaine notoriété auprès des architectes, le terme Solid
surface et le métier de « transformateur » restent encore à définir. Sébastien
Robert nous a ouvert les portes de son atelier en Seine-et-Marne. |
Non loin de l’aéroport de Roissy, Sébastien Robert a repris
l’entreprise familiale SMBP pour la spécialiser dans la transformation
exclusive de Solid surface. Passé de trois à sept employés en un an à peine,
son atelier – qui ressemble en tout point à celui d’un menuisier – n’est pas
assez grand pour la transformation de grandes plaques : il se consacre donc Ã
la fabrication d’éléments pour l’agencement intérieur. Ici, on ponce,
thermoforme, fabrique des moules sur mesure en médium ou en alu, on découpe
avec une machine trois axes. « Ce qui est étonnant avec le Solid surface, c’est
qu’on a l’impression que ce produit vient de sortir. Il dispose pourtant de
possibilités d’évolution et de mises en œuvre incroyables. Il est largement
sous-exploité dans sa manipulation, car on peut aller plus loin que certains
matériaux composites. » Cet ancien modeleur mécanicien reconverti a investi il
y a une dizaine d’années dans un four par presse pour chauffer les plaques,
puis dans une presse hydraulique et une presse à membrane qui, chacune, servent
à thermoformer. Mais le « Solid surface » ne faisant l’objet d’aucune
appellation précise, Sébastien Robert rappelle que le métier de transformateur
ne dispose ni de formation ni de statut propre : « Aujourd’hui, je ne sais pas
quel est mon métier! Transformateur, c’est un enfer administratif. »
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