Bâche publicitaire installée par les promoteurs sur les palissades de chantier, 2023 |
Dossier réalisé par Federico FERRARI Maire du Blanc-Mesnil de 2014 à 2021, puis sénateur, Thierry Meignen se présente comme un « maire-bâtisseur ». Se référant dans ses projets à la « ville-jardin » et à l’architecture « classique », il met en avant l’expérience du maire du Plessis-Robinson dans les Hauts-de-Seine, Philippe Pemezec, qui obtient en 2008 le Grand Prix européen d’architecture Philippe Rotthier, pour la meilleure renaissance d’une banlieue urbaine. Président du jury, l’architecte Maurice Culot est l’un des tenants culturalistes du mouvement pour « la reconstruction de la ville européenne », initié en 1980 avec la déclaration de Bruxelles. Ce prix récompense les réalisations favorisant le « dialogue avec le passé et l’histoire ». En 2008, il distingue, en plus du Plessis-Robinson de François Spoerry et de son fidèle collaborateur, Xavier Bohl, Le Val d’Europe de Marne-la-Vallée influencé, à travers les théories du New Urbanism, par l’architecte Léon Krier, autre partisan de « la reconstruction de la ville européenne ». En lien avec l’aménagement du Grand Paris, le projet du Blanc-Mesnil interroge sur la complaisance ou l’instrumentalisation de l’architecture « néotraditionaliste » dans la ville néolibérale1.par Sébastien Radouan
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