Parc éducatif de Marinilla, Giancarlo Mazzanti |
Dossier réalisé par Marie-Hélène CONTAL L’architecture internationale est-elle morte à Rio de Janeiro, en 1988, quand le maire Cesar Maia a lancé le projet Favela Bairro d’autorénovation des favelas ? L’effervescente scène architecturale latino-américaine n’est pas loin de le penser. Elle n’ignore pas que le continent des mégapoles (Mexico, MedellÃn, Tijuana, Santiago, São Paulo) concentre les plus graves pathologies contemporaines de la ville et de l’habitat. C’est justement parce qu’elle affronte des ruptures (démographiques, écologiques, sociales…) sans le secours, comme en Europe, d’actions publiques qui tempèrent et temporisent, que cette jeune scène est un laboratoire du XXIe siècle. « Les projets urbains les plus intelligents, ces dernières années, viennent d’Amérique latine : ils équilibrent interventions planifiées et initiatives des communautés, constructions formelles et spontanées, incluent les réseaux sociaux et l’économie informelle pour faire émerger de nouvelles formes d’urbanisme, libérées de la logique néolibérale. Les réponses les plus intéressantes à la crise mondiale de l’urbanisation viennent des conditions de rareté, pas des situations d’abondance1. »
1. Teddy Cruz, architecte et théoricien, professeur à l’université de Californie-San Diego. Grégoire Allix, « Les migrants mexicains rendent la ville américaine plus durable », Le Monde, 13 juin 2011. |
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