Dossier réalisé par Stéphane BERTHIER En 1937, George Orwell redoutait de manière prémonitoire que des « bienfaits » technologiques ne finissent par fabriquer « un confort douillet […] à l’usage de petits hommes grassouillets1 » . Nous y sommes et risquons d’en crever. Pourtant, d’autres formes de bien-être thermique sont possibles, qui soulageraient beaucoup la construction de nos édifices contemporains. À la lecture des récents retours d’expériences, il semble en effet bien imprudent de concentrer nos efforts sur la seule performance matérielle des bâtiments pour diminuer notre empreinte écologique, sans remettre aussi en question nos modes de vie. |
Les pratiques alternatives qu’explore ce dossier – et que l’architecture devra apprendre à accueillir – laissent apercevoir de nouvelles relations avec les éléments naturels, les saisons, les jours et les heures, au prix toutefois d’un ascétisme qui ne manquera pas de susciter son lot de réactions hostiles à « l’écologie punitive ».
1. George Orwell, Le Quai de Wigan, Champ Libre, Paris, 1982.
Sommaire
- C’est pas Versailles, ici ! par Stéphane Berthier
- Le confort thermique hors
DPE, par Pierre Chabard
- La Belgique n’est pas
frileuse : SlowHeat, un programme de recherche pour chauffer mieux les
corps et moins les espaces, par Stéphane Berthier
- Entretien avec Maël Lemoine,
par Tarik Abd El Gaber
- Dialectique du confort, par
Philippe Rahm
- Lettre de Kyoto, par Héloïse Vaujour
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