Le projet Marmaros. |
Le Doppelgänger, c’est la légende d’un double identique dont la rencontre est un mauvais présage, l’alter ego fantastique qui trouble et interroge. De doppel à Döppel, deux designers expriment leur volonté de traiter de la dualité de l’objet. Lionel Dinis-Salazar et Jonathan Omar forment Döppel Studio en juin 2016. Tous les deux originaires de la Nièvre, ils ont fait leurs études à l’antenne nivernaise de l’École supérieure d’arts appliqués de Bourgogne. Ils quittent la Diagonale du vide en poursuivant leurs études aux Arts décoratifs de Paris et Strasbourg avant de se retrouver et de former leur collectif. Ils abordent ce thème du double et de l’ambivalence au travers de différents projets, jouant sur les matières, les usages et les échelles.
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Dans leur atelier du 13e arrondissement de Paris, les prototypes, les spin-off de séries d’objets et les maquettes d’études se côtoient sur les étagères. Chacun de ces objets raconte à sa manière une confrontation paradoxale. À l’entrée de l’atelier, des petits tabourets semblent avoir été taillés dans le marbre veiné. Jonathan Omar raconte qu’il s’agissait à l’origine une exploration du procédé de peinture par immersion d’objets 3D. Baptisés Marmaros, pour « pierre resplendissante » en grec ancien, ces blocs de tôle lisse en « trompe-l’œil » sont le fruit d’une technique habituellement utilisée pour l’impression sur des voitures de course. Ici, les blocs sont comme « habillés » de marbre ou de miroirs. Jonathan Omar esquisse un sourire lorsqu’il se remémore l’incrédulité des observateurs en train de toucher la surface des blocs. « Les gens n’arrêtaient pas de taper dessus pour savoir ce que c’était. Ils avaient toujours un doute. Les jeux visuels et l’illusion, c’est une chose qui nous amuse beaucoup. » De l’autre côté de l’atelier, un tabouret blanc évoque dans sa forme les piles de galets empilés le long des chemins de randonnée. Le projet Cairns puise dans la symbolique de ces objets collectifs. C’est un projet fait de contributions, dans un équilibre fragile pour (...) |
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