Portrait de Bruce Bégout © Aurélien Pic |
Dossier réalisé par . D'ARCHITECTURES Philosophe, essayiste et romancier, Bruce Bégout enseigne l’esthétique à l’université Bordeaux-Montaigne. De Las Vegas à la suburbia française, ses premiers ouvrages investiguaient, dans le sillage d’un Mike Davis, le quotidien de l’espace urbain contemporain. Progressivement, il est passé à la fiction pour en extraire certains thèmes, comme l’enclave ou le clubbing. Tout en les évoquant, il commente aussi les évolutions récentes de Bordeaux, où il vit et travaille. |
Dans vos enquêtes et essais sur la ville contemporaine, comment avez-vous appréhendé la question de la fiction comme outil de fabrique des territoires contemporains ?
BB : À Las Vegas, ce qui m’intéressait pour Zéropolis, c’était la fiction pauvre, filtrée à travers un imaginaire industriel recyclant de grands thèmes culturels très vagues : l’empire romain, la conquête spatiale : je voulais montrer la pauvreté de ce qui s’y présente comme pléthorique. Dans Lieu commun, le Motel américain, c’était plutôt l’inverse : j’ai essayé de montrer comment la pauvreté du fonctionnalisme sévère des motels cheap pouvait cacher une vraie richesse fictionnelle.
Article paru dans le dossier du numéro 234, « Form follows fiction : marques et récits de territoires »
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N° 234 - Avril 2015
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