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Une journée d’étude consacrée à quatre cas patrimoniaux situés en Province.
Organisée par Jean-François Cabestan, historien et architecte à l’INHA
Modérateur : Jean-Paul Robert, critique et professeur à l’ENSA de Paris-la-Villette.
S'ils occupent le devant de la scène dans la presse nationale, les exemples parisiens sont loin d'épuiser l'actualité patrimoniale de l'Hexagone. Les situations conflictuelles qu'on enregistre aux quatre coins du pays frappent par leur diversité et par le caractère d'urgence qu'il y a d'en parler en dehors d'un contexte trop purement local. Le cadre universitaire paraît propice à une réflexion de fond sur la pluralité de situations souvent contre-productives dont on fait l'hypothèse de dégager des parentés. Témoin obligé, parfois perplexe voire incrédule, le public assiste aux combats que se livrent sans merci associations de riverains ou de sauvegarde, décideurs, élus et maîtres d'ouvrage, tour à tour dépassés et désemparés. Il en résulte ces situations de blocage connues de tous, qui ne sont pas nécessairement favorables à la transmission souhaitée des héritages bâtis. On a retenu celles des causes pour lesquelles il a été possible de réunir hors sol la diversité des tendances qui s'affrontent sur le terrain, sans nécessairement qu’ait été prise au cas par cas la pleine mesure des motifs et arguments qui justifient les prises de position respectives.
Le premier débat portera sur réservoir de la Pelouse à Chantilly, un équipement dont les origines remontent aux aménagements du parc par André Le Nôtre devrait prochainement être affecté à l'usage de parking automobile.
Il sera ensuite question de la charpente de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais de Vergigny où, à l'occasion d'une banale intervention de consolidation des combles de l'église, une entreprise locale s'indigne du mauvais sort qui est réservé aux fermes de la charpente datant du XIIe siècle.
Le pont Colbert de Dieppe ensuite, réalisé en 1889, un rare exemple de pont tournant métallique subsistant en France et toujours en usage, qui, jugé obsolète par le Syndicat mixte du port de Dieppe, doit être remplacé par un ouvrage du même type.
L’université Toulouse-Le Mirail enfin, où un nouveau projet de reconstruction totale compromet l'existence et la mémoire du célèbre morceau d'architecture conçu par Candilis, qu'on croyait conservé pour partie.
Retrouver le programme complet et la liste des intervenants sur le site internet de l'INHA.
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Date de l'événement :
Le 05/06/2015
De 10h à 18 h
Lieu :
Paris 2e, INHA, Galerie Colbert, salle Perrot, 2 rue Vivienne
Site web :
http://hicsa.univ-paris1.fr/page.php?r=3&id=756&lang=fr
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