« Air nouveau de Paris », Planning Korea |
Dossier réalisé par Soline NIVET Par sa dimension intrinsèquement anticipatrice, le projet architectural doit d’abord être raconté ou représenté avant d’être construit. Il a donc toujours entretenu un rapport complexe avec la fiction. Et si sa description n’est pour la plupart des architectes qu’une étape précédant son édification, d’autres ont en fait un objet littéraire ou doctrinal en soi : leurs textes fondent notre discipline commune et font la richesse de nos bibliothèques. Mais il semble que, depuis peu, cette question de la mise en récit se soit un peu déplacée. |
Sollicités par des territoires ou des marques en quête de lisibilité sur un marché concurrentiel à l’échelle globale, les architectes agissent de plus en plus en storytellers, chargés de reformuler les programmes en des pitchs efficaces et d’en fournir simultanément des illustrations spectaculaires. Devront-ils désormais sans relâche alimenter la machine à fabriquer des histoires ?
A découvrir dans le dossier :
- Revoir ou réinventer Paris ?
- « J’essaie de poser du symbolique », entretien avec Cyril Aouizerate
- « La standardisation de la
fiction rassure », entretien avec Bruce Bégout
Réagissez à l’article en remplissant le champ ci-dessous :
Vous n'êtes pas identifié. | |||
SE CONNECTER | S'INSCRIRE |
> Questions pro |
Quel avenir pour les concours d’architecture ? 4/6
L’apparente exhaustivité des rendus et leur inadaptation à la spécificité de chaque opération des programmes de concours nuit bien souvent à l… |
Quel avenir pour les concours d’architecture ? 3/6
L’exigence de rendus copieux et d’équipes pléthoriques pousse-t-elle au crime ? Les architectes répondent. |