Trois configurations spatiales pour trois formes de débat - Maquettes au 1/5 |
Dossier réalisé par Stéphanie SONNETTE |
O.V : À l’origine de notre proposition, il y a un questionnement sur l’apparition des premières formes archaïques données à une assemblée, constructions rudimentaires en bois que les Athéniens appelaient « échafaudages » (ikrion en grec) et dont on ne sait toujours pas, après des siècles de recherches, quel était l’usage originel. Il semble qu’il y ait toujours eu une cohabitation au sein de ces espaces entre le religieux, le politique et le culturel. Nous interrogeons ces formes initiales de l’assemblée pour les rejouer dans différentes situations à l’occasion de la Biennale. Elle remet en perspective le rôle de l’architecte par rapport au politique et notre responsabilité dans ces processus démocratiques.
A.V. : Pendant la Biennale, nous allons animer une réflexion autour de la conception et de la construction collectives de ces différentes formes d’assemblées avec des groupes de personnes réunies en ateliers. À partir d’une boîte à outils que nous concevons à base d’éléments unitaires manuportables – des chevrons en bois massif, assemblés par des sangles – chaque groupe pourra laisser s’exprimer sa créativité et imaginer l’espace le plus adapté à la configuration du débat : conférence, discussion, émission de radio… À travers cette expérience, nous voulons voir comment le processus de conception peut être mis en question ou en tout cas perturbé ou influencé par d’autres acteurs qui ne sont pas les sachants de la fabrication du projet. Nous qui travaillons la plupart du temps sur concours, sans être confrontés au maître d’ouvrage ni aux futurs utilisateurs, nous participons aussi à la Biennale pour sortir de ce cadre et nous laisser surprendre.
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N° 253 - Mai 2017
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