Différents logos de ville |
Dossier réalisé par Françoise MOIROUX Les politiques publiques d'aménagement du territoire semblent aujourd'hui presque exclusivement fondées sur le renforcement de leur attractivité. Tandis que ce nouveau prisme hante l'imaginaire des professionnels et des élus, il donne lieu à une surenchère de palmarès. Obsédées par la hausse de leur cote, à l'instar des États, les métropoles s'emploient à y ravir les meilleures places et se vantent de figurer au top. Leur quête effrénée de visibilité et de notoriété internationale s'exprime à travers la mode des marques territoriales. Celle, pionnière, de ONLYLYON, souvent citée en référence, entend redoubler de professionnalisme malgré un lobbying territorial déjà intense.
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Mais l'importation tardive du citybranding en France laisse encore place à l'amateurisme, comme l'illustre le positionnement concurrentiel assez flou des territoires. Vincent Gollain, expert en marketing territorial, attribue cependant le renouvellement de l'approche du développement territorial à la montée en puissance du concept d'attractivité. Le géographe Michel Lussault, lui, ne lui reconnaît en revanche aucune pertinence au regard de la nouvelle donne de l'urbanisation contemporaine. Face à l'obsession de la notoriété internationale du territoire, on peut cependant s'interroger sur la pertinence des cibles des politiques d'attractivité et sur le bénéfice de leurs retombées pour les populations.
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N° 205 - Décembre 2011
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