Dossier réalisé par Guillemette MOREL-JOURNEL D’architectures s’est déjà livré à l’exercice du dossier sur l’enseignement
au moins cinq fois en vingt ans : en 1993, 1995, 2000, 2004 et 2007 !
Depuis ces quatorze ans (la formation des architectes aurait-elle cessé d’être
un sujet ?), la situation a-t-elle réellement évolué ? En termes
idéologiques et d’orientations pédagogiques, ce n’est pas certain. En termes
statutaires, oui. |
Des écoles
d’architecture, on croit avoir déjà tout dit et entendu : les
enseignements dispensés ne préparent pas les étudiants à la vie active ;
parmi les enseignants, il n’y a pas assez – ou trop – de
professionnels ; les études sont devenues trop courtes… Ou
encore : la recherche ne sert à rien ; les enseignants de projet font
trop souvent preuve d’un coupable laxisme ; les étudiants sont épuisés,
victimes plus ou moins consentantes de la séculaire
« charrette » ; le système LMD n’est pas compatible avec la
formation d’un architecte praticien ; les écoles d’architecture sont les
parents pauvres de l’enseignement supérieur, mais aussi de l’enseignement
dépendant du ministère de la Culture ; ce dernier est inapte à porter un
enseignement supérieur et une recherche dignes de ce nom ; les locaux de
certaines écoles sont indignes. Etc., etc.
Dans les épisodes précédents
L’événement marquant des
années 2010, c’est la relance de la réflexion sur les objectifs et l’avenir de
la formation. Après une ambitieuse phase de consultation de la communauté des
20 écoles d’architecture (dites « nationales » et
« supérieures ») et de la profession d’architecte (avec non seulement
des auditions de témoins et experts, mais aussi des réunions ouvertes à tous
organisées à Paris et en province), le rapport Feltesse-Duport, remis à la
ministre de la Culture Aurélie Filippetti en 2013, dégagea trois pistes de
travail : favoriser la recherche, développer les politiques de site et
l’ancrage local, renouveler la gouvernance. L’année suivante, un rapport confié
conjointement aux inspections générales des affaires culturelles et de
l’enseignement supérieur servit de base pour la rédaction des décrets qui
seront publiés quatre ans après. Ils sont connus sous le nom de « réforme
de 2018 » (voir encadré p. xx) et le présent dossier
tente d’en dresser un premier bilan après trois ans. Significativement, ce
rapport de 180 pages était intitulé « Une nouvelle ambition pour la
recherche dans les écoles d’architecture » et s’attachait à présenter des
« propositions pour un statut d’enseignant-chercheur ». On verra que
cet accent porté sur la recherche, donc sur le caractère
« supérieur » de l’enseignement de l’architecture, ne tiendra pas ses
promesses. Elles n’engageaient sans doute que les personnes qui y croyaient, et
l’administration de la culture n’en faisait peut-être pas partie.
Les écoles se sont dans
un premier temps félicitées de cette réforme, mais les choses se sont
rapidement gâtées. En cause, non pas la réforme elle-même, mais son impossible
application. En effet, les objectifs – ambitieux – nécessitaient de
nouveaux moyens, tant humains que financiers, et ce d’autant plus que les
écoles se trouvaient déjà dans un état de grande déréliction. Ainsi, même
le ministère de la Culture avoue qu’un étudiant en architecture coûte
notablement moins cher à l’État que tout autre étudiant de l’enseignement
supérieur, entre 7 000 et 10 000 euros par an, contre
13 000 euros (en moyenne) dans les universités, et plus du double
dans certaines écoles sous tutelle de la Culture. Pourtant, les jeunes diplômés
ont un bon taux d’insertion professionnelle (86 %), à un salaire bien
supérieur à celui de tous les étudiants sous la tutelle de la Culture1.
L’enseignement de l’architecture, une formation au rabais pour de bons
élèves ? Très vite, il est apparu que les engagements pris par la
tutelle n’étaient pas tenus et que la situation, au regard des nouvelles
missions, n’était pas tenable. Fait rarissime, tous les directeurs d’école,
habituellement connus pour leur réserve, ont écrit à leur tutelle, avec tous
les présidents des CA des écoles, pour l’alerter des difficultés
insurmontables qu’ils rencontraient pour appliquer la réforme, et ce tout juste
un an après la parution des décrets, à l’hiver 2019. Début 2020, toutes les
instances des écoles, ainsi que le conseil national nouvellement créé, étaient
en grève. Par un matin glacial de février, enseignants, personnels
administratifs et étudiants occupaient la cour du Palais-Royal sous les
fenêtres du ministre. La réponse ? La commande d’un nouveau rapport, bien
sûr ! Un mois plus tard, le strict confinement dû à la pandémie venait
étouffer la rébellion naissante. Le rapport d’inspection, promis pour
juin 20202, n’a toujours pas été
rendu public dans son intégralité ; seuls quelques aspects en ont été
livrés, oralement, ici ou là . Le ministère assure qu’il ne contient rien de
caché et qu’il ne relève pas du « secret défense ». Pourquoi une
telle omerta, alors ? Mais qu’on se rassure : un nouveau
rapport, interministériel, a été commandé, il est en cours ! Pendant ce
temps, covid ou pas, les problèmes que la pandémie avait opportunément mis sous
le boisseau n’ont pas disparu – la pensée magique n’est plus ce qu’elle
était.
Les écoles
d’architecture, des universités comme les autres ?
La volonté de rapprocher
la formation des architectes avec l’enseignement universitaire s’est
concrétisée, on l’a dit, autour de trois axes : le statut des
établissements (les écoles) et leur gouvernance ; la création d’une instance
de qualification et d’évaluation par les pairs, le CNECEA ; l’élaboration
d’un nouveau statut pour les enseignants, intégrant la recherche dans leurs
missions. Ces trois cibles peinent à être satisfaites.
On s’arrêtera ici
surtout sur la question des enseignants, mais les deux autres ne sont pas sans
soulever des problèmes. S’agissant du CNECEA, nous avons laissé la parole à son
président, Richard Klein (voir l’entretien p. XX). Pour les écoles
elles-mêmes, signalons seulement que le travail de leurs instances est
complexifié par la relative imprécision de leurs missions : leurs
responsabilités se superposent souvent (voire entrent en concurrence les unes
avec les autres et avec celles de la tutelle), multipliant le travail de leurs
membres et, par là , épuisant leurs énergies, le tout pour une efficacité
discutable. Le rapport de l’inspection (non public) esquisse des pistes de
clarification, dont on peut espérer qu’elles seront suivies, puisqu’elles
n’exigent pas de nouveaux moyens mais seulement une rationalisation de
l’organisation.
Tous
fonctionnaires ?
Avant d’évoquer les
apories auxquelles mène le nouveau statut des enseignants, une mise au point
est indispensable. Elle témoigne, là encore, de la fragilité des écoles
d’architecture, indépendamment de la réforme de 2018, qui ne change rien Ã
l’affaire. Les étudiants l’ignorent, mais la moitié de leurs études est assurée
par des enseignants qui ne sont pas titulaires : « associés »
(recrutés pour une durée limitée à six ans, remise en jeu chaque année) et,
surtout, « contractuels » ou « vacataires », engagés sur
des procédures et à des tarifs parfois inférieurs au smic ! Ces
enseignants précaires – uberisés, dirait-on aujourd’hui – se sont
regroupés dans un collectif qui tente de négocier avec le ministère un statut
et une rémunération à la hauteur du rôle fondamental qu’ils jouent dans la
pédagogie. Si l’on conçoit aisément que les écoles fassent appel à des
professionnels pour des missions ponctuelles dans des domaines pointus, il est
plus difficile d’accepter qu’ils assurent des « besoins permanents »
dans les matières fondamentales ; d’ailleurs, proportionnellement, ces
enseignants à l’économie sont deux fois moins nombreux qu’à l’Université (où
ils n’assurent en moyenne qu’un quart des heures de formation).
Tous chercheurs ?
La Société française des
architectes a lancé début 2020 un appel à mobilisation sur un thème bien connu,
100 fois remis sur l’ouvrage depuis 1968 : « L’enseignement du
projet en danger3 ». À l’origine,
une inquiétude : à terme, 70 % des enseignants devront être
titulaires d’un doctorat (pour les maîtres de conférences) ou d’une
habilitation à diriger des recherches (pour les professeurs). Dès lors, quid des
praticiens – en particulier pour l’enseignement du projet ?
Ne revenons pas sur
l’affrontement séculaire entre les tenants d’un enseignement
professionnel versus un cursus plus académique, c’est-à -dire
entre les enseignants DU projet (exerçant a priori en
agence) et ceux POUR le projet (construction, sciences humaines,
représentation, histoire), donc entre la profession (l’Ordre, diront certains)
et l’Université. Convenons cependant que la volonté d’aligner les écoles
d’architectes sur l’enseignement supérieur implique, on l’a vu, de supposer que
tous les enseignants, praticiens ou non, ont vocation à être des
« enseignants-chercheurs ». À la clef, une modification radicale de
leur « service », à savoir du nombre d’heures passées face aux
étudiants.
À l’Université, toutes
disciplines confondues, un plein-temps d’enseignant-chercheur, c’est
192 heures par an, le reste étant dévolu aux missions collectives et
administratives (toujours plus chronophages avec l’ajout de nouvelles missions
d’organisation, d’évaluation, de rayonnement, notamment à l’international) et,
surtout, à la recherche. Dans les écoles d’architecture, c’est 320 heures,
soit plus d’un tiers de plus. Leurs enseignants seraient-ils 40 % plus
performants que leurs collègues universitaires ? La réforme – se
contredisant elle-même puisqu’elle pose que tous les enseignants sont aussi
chercheurs (l’intitulé du nouveau statut unique est bien
« enseignant-chercheur ») – met donc en place un système de
décharges d’heures d’enseignement pour activités de recherche. Comment le
ministère aurait-il pu financer 40 % d’heures de cours en plus – même
en considérant que, de fait, tous les enseignants ne se mettront pas à la
recherche ? En se fondant sur l’actuelle répartition entre les
disciplines, il a évalué, au doigt mouillé, le nombre de créations de postes
nécessaires pour permettre ces décharges : 150 sur cinq ans, soit 30 par
an. En 2021, il y en a eu cinq, et ce sera pareil en 2022 ! Au rythme
actuel, on parviendra, au mieux, au quart de ce qui avait été annoncé. On
comprendrait à moins que d’aucuns se sentent floués, voire soient en colère.
Toujours au nom du
modèle de l’autonomie des universités, ce sont les écoles qui, en leur sein,
doivent décider de l’attribution des décharges d’enseignement (avec l’objectif
d’atteindre un service similaire à celui des universités) à tel ou tel
enseignant titulaire – à l’intérieur d’une enveloppe fournie par le
ministère sur des critères qui n’ont jamais été clairement exposés. La porte
est ainsi grande ouverte au rififi dans les équipes (et entre les équipes s’il
y en a plusieurs au sein d’un même établissement), entre les niveaux d’instance
– qui arbitre, surtout en temps de disette ? – et les
disciplines. Faut-il servir en premier les chercheurs éprouvés,
« classiques » (et plus particulièrement ceux qui, dans le champ de
la technique, proposent des solutions immédiates face à la crise climatique),
ou inciter, comme la réforme le suggère, à la « recherche par le
projet », a priori dévolue aux praticiens ?
Ambiance garantie entre collègues ainsi mis en concurrence. Nous avons vu qu’il
n’y en a pas pour tout le monde, loin s’en faut4.
On observe les mêmes
conflits d’intérêts internes avec les contrats doctoraux proposés par le
ministère de la Culture, qui permettent de financer durant trois ans les
doctorants5 en architecture,
que le ministère appelle de ses vœux (alignement sur l’enseignement supérieur
oblige). Selon la réforme, c’est à l’école de classer ses candidats selon
un processus très mille-feuilleté : les équipes de recherche, puis la
commission de la recherche, à valider par le conseil pédagogique et
scientifique, puis le conseil d’administration). Mais finalement, c’est la
tutelle qui arbitre – là encore sans que les critères de sélection de la
commission ad hoc soient explicités. Une telle opacité
permet de diviser pour mieux régner – une stratégie fort utile lorsqu’elle
accompagne une révision à la baisse de plus de 50 % des montants
initialement annoncés. D’ailleurs, pourquoi former des docteurs, puisque les
postes d’enseignants (auxquels ils se destinent souvent) sont ouverts au
compte-goutte6 ?
Des concours
pipés ?
Par ailleurs, toujours
sur le modèle universitaire, les établissements ont acquis de nouvelles formes
d’autonomie : à l’issue d’un système national de qualification à la
titularisation (par un CNESEA notoirement sous-doté pour cette lourde tâche),
ce sont des jurys « locaux » qui assurent l’audition, donc la
sélection, des candidats. La charge de travail supplémentaire, tant pour les
enseignants que pour les personnels administratifs, est considérable : la constitution
des jurys – un par poste – doit satisfaire à des critères très précis
de grades, parité, localisation, discipline, invités, etc. (charge que le
concours national, en vigueur jusqu’en 2018, conférait aux services centraux du
ministère). Selon les témoignages recueillis, ce travail – constitution du
comité, réunions successives dudit comité, tenue du jury – nécessite de
deux à quatre mois de préparation. Pour des équipes réduites, c’est énorme.
Mais le danger est de
nature plus éthique et pédagogique qu’organisationnelle : le clientélisme,
l’expérience montrant que les candidats pressentis par l’école sont plus
souvent retenus. On parlait naguère des profils « à moustache », qui
permettaient aux écoles de définir des postes tellement pointus qu’un seul
candidat (celui qui assurait déjà la mission) pouvait y correspondre. Les
chiffres nationaux ne sont pas transmis par le ministère, mais des retours
ponctuels montrent que le népotisme est fortement encouragé par les jurys
locaux, même si les décrets exigent qu’au moins 50 % de leurs membres
n’appartiennent pas à l’école recruteuse. Si ce système est supposé garantir
une meilleure adéquation des candidats recrutés aux besoins spécifiques des
écoles (revendication au demeurant bien légitime), on constate dans les faits
le biais suivant : l’étroitesse du vivier potentiel de membres du jury,
donc la pression susceptible d’être exercée sur eux – d’autant que,
toujours du fait de cette étroitesse, les renvois d’ascenseur sont monnaie
courante – biaise les décisions du jury. Les enseignants des écoles
d’architecture sont des humains comme les autres. L’ouverture du corps
enseignant n’y trouvera pas son compte.
Au fond, tous ces
dysfonctionnements dans l’application de la réforme de 2018 reposent sur trois
antagonismes. Le premier, et non des moindres, est d’ordre financier ; il
oppose les fins et les moyens : les ambitions de la réforme, oui, mais
avec quelles ressources pour la mener ?
Le deuxième, d’ordre
idéologique, remonte à des lustres, mais la réforme, qui invite à la montée en
puissance de la recherche, l’accentue : l’enseignement de l’architecture
doit-il consister en la transmission de savoir-faire professionnels centrés sur
le projet (comme du temps des Beaux-Arts) ou bien en la construction de méthodes
et de savoirs, sur un modèle plus universitaire ? Officiellement, la hache
de guerre est enterrée depuis longtemps, mais il suffit d’aller dans les écoles
pour constater que l’antagonisme antédiluvien entre praticiens et
« intellos » a encore de beaux jours devant lui, et que les étudiants
en font souvent les frais (charretter sur le projet, ou se plonger dans le
mémoire ?). Si l’on souhaite acculturer les enseignants professionnels Ã
la recherche, faut-il concentrer les (insuffisantes) décharges sur la recherche
par le projet, au détriment des travaux plus académiques, déjÃ
consolidés ?
Le troisième point est
de nature à la fois réglementaire et quantitative. Comment adapter, voire
calquer, le fonctionnement des écoles sur celui des universités, alors que
l’effet de masse (en gros, on compte un étudiant en architecture pour cent Ã
l’Université, écart encore plus creusé dans le corps enseignant, puisque les
charges horaires diffèrent) rend très acrobatique le fonctionnement d’instances
internes aux écoles ou, on l’a vu, la constitution des jurys de recrutement
locaux ? Sans parler, bien
sûr, de leur rapport respectif à la connaissance et à la recherche.
Les étudiants appelés Ã
la rescousse
Dernière trouvaille de
la tutelle pour noyer le poisson : le ras-le-bol des étudiants avec, lÃ
encore, en sous-main, de l’huile jetée sur le feu de la rivalité qui opposerait
les praticiens aux académiques (le temps d’enseignement est réparti à égalité
entre ces deux pôles). Si les étudiants sont épuisés, c’est qu’ils ont trop de
travail. Mais, en cinq ans, on leur demande d’être formés non seulement au
projet (en charrette) mais aussi à la recherche (ou à son initiation, au niveau
du master). Les étudiants doivent-ils passer plus de temps sur le projet ou sur
les autres matières ? Sur le papier, c’est 50/50. Dans la pratique,
le travail personnel sur le projet est bien plus important. Mais quel est le
modèle professionnel sous-tendu ? Tous maîtres d’œuvre « en leur nom
propre » ou gratteurs en agence, bêtes à concours ou petits entrepreneurs
formés au chantier sur le tas ? Or on sait que de plus en plus de diplômés
œuvrent certes dans le milieu de l’aménagement et du bâtiment, mais pas dans la
conception… La tentation est donc là : si les étudiants sont surmenés, il
faut alléger leur emploi du temps. S’ils passent moins de temps face à leurs
enseignants, plus besoin de créer de postes – d’autant que, par ailleurs,
l’exemple européen invite à former plus d’architectes.
Car face aux invocations
permanentes aux sirènes de Bercy, de la crise, des économies de l’État, le
ministère de la Culture fait-il vraiment le maximum pour soutenir
l’enseignement de l’architecture ? Par-delà les incantations rituelles sur
son « utilité publique », où est l’engagement politique en faveur de
la discipline ? Pourtant, il a parfaitement intégré l’adage d’un des
grands maîtres de l’art de bâtir, Mies van der Rohe : « Less is
more. » On demande donc aux écoles de faire more avec less.
Beau témoignage d’attention à la culture architecturale.
1. Source : rapport à l’Assemblée nationale de la commission en charge
du contrôle budgétaire sur le projet de loi de finances 2022 pour le ministère
de la Culture, p. 46.
2. Lettre du ministre
Franck Riester aux directeurs et présidents de CA des ENSA, 4 mars 2020,
et lettre de mission de la directrice de cabinet du ministre de la Culture au
service de l’inspection, 26 février 2020.
3. Les 32 contributions réunies sont publiées dans le Bulletin de
la SFA n° 56, printemps 2020.
4. Le rapport cité note 1 (citant le rapport « secret » de
l’inspection) indique que moins de 10 % des enseignants dits
« chercheurs » bénéficient d’une décharge – a fortiori pour
atteindre les 192 heures universitaires.
5. On sait que les doctorats financés par le secteur privé, de type Cifre,
ne sont de fait pas ouverts aux thèmes plus fondamentaux, théoriques notamment.
C’est donc tout un pan de la recherche qui semble laissé pour compte, au profit
des recherches appliquées, plus attirantes pour les entreprises.
6. Voir l’entretien de
Margaux Darrieus avec Richard Klein, « Nous qualifions des candidats, sans
postes de titulaire à la clé », AMC, avril 2021.
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