Vue du garage Bonnefoy, transformé en bureaux et commerces, dans sa dimension festive © Louis Derigon |
Dossier réalisé par Karine DANA Échappant à la programmation urbaine, de
nouveaux lieux de vie mêlant travail, événementiel, commerces, exposition et
détente se dessinent aujourd’hui. Ces étonnants modèles de mixité intéressent
tout particulièrement les situations existantes et constituent la clé d’un
renouvellement urbain, par l’intérieur. Passionné par ce que peut apporter la
mixité fonctionnelle dans la fabrication de la ville, Jean-Manuel Puig nous
fait part de son expérience. |
D’a : On assiste aujourd’hui à l’émergence
de nouveaux modèles de mixité fonctionnelle, très différents de ceux habituellement
programmés dans le cadre d’opérations neuves ex nihilo. J’ai l’impression
que nous tendons vers une mixité qui s’appuie davantage sur les capacités de l’activité
locale existante et regarde des surfaces plus modestes : une mixité située.
Oui, tout à fait !
Et c’est précisément cette approche qui nous intéresse : celle
d’une mixité rattachée au « déjà -là ». Celle-ci se rapporte autant au
bâti existant qu’au morceau de ville dans lequel il s’inscrit. En effet, avant
d’imaginer un projet de mixité, il faut connaître le quartier et ses besoins.
Il s’agit donc avant tout de programmer des activités qui sont « justes ».
Dans ces conditions seulement, nous pensons que la mixité programmatique permet
de créer un lieu de vie. Et fondamentalement, c’est ce que nous cherchons.
Nos réflexions sur
Réagissez à l’article en remplissant le champ ci-dessous :
Vous n'êtes pas identifié. | |||
SE CONNECTER | S'INSCRIRE |
> Questions pro |
Quel avenir pour les concours d’architecture ? 4/6
L’apparente exhaustivité des rendus et leur inadaptation à la spécificité de chaque opération des programmes de concours nuit bien souvent à l… |
Quel avenir pour les concours d’architecture ? 3/6
L’exigence de rendus copieux et d’équipes pléthoriques pousse-t-elle au crime ? Les architectes répondent. |