crématorium, Bellinzona, Suisse, Lokomotiv architectes, 2016.
Un édifice sans épaisseur apparente ni ouverture visible possède-t-il une intériorité ? Et si oui, recèle-t-il un mémorial, ou un tombeau, ou un cénotaphe ? Ou bien un pensoir voué à d’irrésolubles questions métaphysiques tournant autour de l’ici-bas et de l’au-delà  ? Ou bien un lieu destiné à méditer sur l’essence de l’architecture, quand elle se dédie à de si pures et si platoniciennes idées qu’elle s’évanouit en s’épanouissant, à moins qu’elle ne s’épanouisse en s’évanouissant ? Comment alors comprendre l’aphorisme de Nietzsche selon lequel « l’art nous est donné pour nous empêcher de mourir de la vérité » ? À moins que ce ne soit le contraire ? Ha, quel vertige ! Ciel, quel émoi ! Ô, quel trouble ! Où vont les mânes ? Pour qui ce fantôme ? Pour quoi cet ectoplasme ? À l’aide, Charon ! Pitié, Hadès !
JPR
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