Dominique Lyon |
Dominique Lyon me reçoit chez lui au neuvième étage d’un immeuble sans qualité construit dans les années 1970 dans le 11e arrondissement de Paris. Son salon, très lumineux, est largement ouvert au loin sur les tours de l’église Saint-Ambroise. Il est traversé par une descente d’eau qui organise l’espace autour d’elle et, sur ses murs, sont accrochées des toiles de Bernard Frize et de multiples autres œuvres dont je ne parviens pas à deviner les auteurs. Nous nous installons face à face dans de confortables canapés bas, sous la présidence d’un monumental Lounge Chair de Harry Bertoia qui semble nous observer avec une certaine condescendance. |
D’a : Pourquoi avez-vous choisi de faire des études d’architecture ?
Je ne connaissais rien à l’architecture et je n’étais pas non plus très sensible aux constructions modernes. Mais je m’intéressais de manière générale au design, je connaissais celui d’Olivetti et de Braun, je vouais un véritable culte à Dieter Rams… J’avais l’impression que la modernité s’incarnait vraiment dans tous ces objets nouveaux qui n’existaient pas auparavant et qui à cette époque semblaient surgir presque quotidiennement du néant. J’aimais les objets, j’aimais les musées, j’avais une culture visuelle mais pas architecturale. Et quand après le bac j’ai dû choisir une orientation, je me suis inscrit en architecture parce que je pensais que c’était la seule la discipline qui, par défaut, pouvait me conduire vers ce que je souhaitais faire. (...)
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