affiche officielle des Jeux de Paris 2024, par Ugo Gattoni.
La réunion de monuments dans une même image s’inscrit dans la tradition des « caprices architecturaux » de Piranèse ou d’Hubert Robert. De ce bouillon de culture émerge l’approximation malheureuse qui transforme la verrière du Grand Palais en modules carrés profilés en aluminium. « Too many cooks » : l’expression anglaise exprime bien les compromis qui produisent de telles soupes. En effet, l’auteur est un habitué des marques de luxe, créateur d’habillages dans un style graff « French Touch » légèrement désuet, pour les champagnes Ruinart ou les carrés Hermès. Dommage qu’il fasse faux bond à la caractéristique élémentaire de ce type d’images foisonnantes, genre de prédilection d’Albert Dubout qu’on retrouve dans certaines vignettes d’Hergé : il manque un ingrédient essentiel, l’humour, déclenché par la possibilité d’un dysfonctionnement.
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