Patrice Doat, entouré de Wang Shu et Liu Wenyu à sa droite et de Pascal Rollet, nouveau directeur des Grands Ateliers, à sa gauche |
Dossier réalisé par . D'ARCHITECTURES La formation de Patrice Doat a été marquée par des enseignants militants à UP6, une des « unités pédagogiques d’architecture » parisiennes, puis à Grenoble, où il a été professeur pendant
près de quarante ans. Soucieux de former des professionnels en prise avec
la réalité du terrain, cet architecte-chercheur a développé une méthodologie dynamique, qui valorise le travail de la main et pousse les étudiants au-delà de leur zone de confort pour réveiller leur créativité. Ce décloisonnement des apprentissages, qui réhabilite l’intuition face à la raison, laisse une large place à l’improvisation. Bienveillante et joyeuse, l’approche suscite la curiosité, encourage l’esprit critique et favorise l’initiative personnelle, afin d’inciter chacun à devenir acteur de son projet et de sa vie. Elle a inspiré le concept des Grands Ateliers de l’Isle-d’Abeau, « usine pédagogique » et lieu d’expérimentation de l’espace en vraie grandeur. |
D’A : La pédagogie de l’expérimentation a été initiée à l’Unité pédagogique d’architecture de Grenoble (UPAG) dans les années 1970. Comment a-t-elle émergé ?
Patric Doat : En 1973, j’ai fondé à l’UPAG avec d’autres étudiants un groupe baptisé Palafitte. La découverte du patrimoine régional en terre crue a placé ce matériau de construction au cœur de nos (...)
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N° 250 - Décembre 2016
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