archi5, portrait des associés |
Dossier réalisé par Maryse QUINTON En introduction de ce
dossier consacré à l’architecture des écoles, collèges et lycées, nous avons
souhaité donner la parole à celles et ceux qui se confrontent à ces situations
de projets aussi complexes que contraintes. Nous avons rencontré Laurent Boudrillet,
Anne Pezzoni et Jacques Sebbag d’archi5. Cette agence a réalisé plusieurs
équipements scolaires qui illustrent ici leurs propos. Ils partagent avec d’a
leur expérience en la matière et les difficultés auxquelles ils sont confrontés
dans ce domaine pour ne pas perdre de vue leur objectif premier : faire de
l’architecture. |
D’a : Vous avez réalisé
plusieurs équipements scolaires et acquis de l’expertise en la matière. Quelles
sont les évolutions récentes dans ce secteur ?
Pendant très longtemps, les programmes scolaires ont été stables. Ce n’est que depuis très peu de temps que les modèles évoluent. Les demandes étaient toujours les mêmes quel que soit le contexte. Or entre une situation urbaine tendue, moins dense, un territoire rural, des zones privilégiées ou difficiles, des programmes engagés, il existe un panel assez large d’opérations très différentes. Depuis quelques années, les programmes s’ouvrent un peu. Les réformes pédagogiques impactent directement la façon de concevoir les équipements scolaires. La plus importante reste celle des rythmes scolaires menée par Vincent Peillon en 2013, avec tous ces temps périscolaires qu’il faut désormais intégrer au bâtiment. On constate un désir d’ouvrir l’école sur la ville, de rendre la frontière moins hermétique. Le groupe scolaire est un équipement urbain très récurrent, qui repose sur un maillage fin. On observe une volonté politique d’en faire un outil d’ouverture alors qu’il a longtemps fonctionné en très grande autarcie.
D’a : Une sorte de retour en
arrière, alors qu’au sortir de mai 1968 se multipliaient les expériences
d’écoles ouvertes, intégrées dans une réalité sociale et culturelle…
On a effectivement assisté à
un renversement de situation. Après 1968, les groupes scolaires étaient bien
plus ouverts qu’ils ne le sont devenus. Dans les années 1990- 2000, ils se sont
refermés, sanctuarisés. Depuis 2013, ils se sont rouverts sur leur
environnement. Le temps que les choses se mettent en œuvre concrètement, ce
sont les équipements qui ont été livrés à partir de 2017. Le cas des groupes
scolaires est particulier. Ce sont les villes qui construisent mais elles n’ont
aucun poids sur les volontés pédagogiques. En revanche, elles peuvent initier
cette mutualisation qui est une réponse à la rareté du foncier et à l’économie
de moyens. C’est dommage d’avoir une salle polyvalente, une cour ou un gymnase
fermé le soir, le week-end, le soir, les vacances. Cela représente beaucoup de
temps sur une année. Dans le cas d’une bibliothèque, autant la construire un
peu plus grande, la disposer intelligemment et la relier au réseau municipal.
Mais ces intentions doivent ensuite se confronter à la réalité de la gestion,
qui est souvent complexe.
D’a : Quels sont les écueils ?
En France, il est très
difficile de trouver les moyens de faire de la mutualisation sans heurts. Il
faut disposer les espaces de manière judicieuse pour permettre l’autonomie
fonctionnelle de chacun d’entre eux. Et cela pose des questions prosaïques –
qui ferme? qui nettoie? qui met l’alarme? –, sources de conflits potentiels
entre les usagers. Entre ce qu’on veut faire et la pédagogie, il peut y avoir
un gouffre. Il y a toujours une contradiction entre la volonté d’ouverture et
la fermeture dogmatique imposée par la réalité et les normes
D’a : À une époque où le
niveau du plan Vigipirate n’a jamais été aussi élevé, vouloir ouvrir les écoles
peut sembler schizophrénique…
Il y a effectivement cette
idée que l’école doit être ouverte et accueillante et, en même temps, elle se
ferme pour des raisons de sécurité. Il y a contradiction. Cet effet
ouvert/fermé est d’ailleurs une contradiction de tout temps, la même qui existe
entre la sûreté de l’établissement et la sécurité incendie. L’ouverture sur la
ville est un sujet récent mais, dans sa mise en œuvre, elle est très vite
freinée par un tas de contraintes. On attend souvent de nous d’être des
magiciens, capables de résoudre ces contradictions et des situations de plus en
plus complexes.
D’a : Vos projets dans le
domaine du scolaire se nourrissent-ils entre eux?
Nous échangeons sur le
principe d’une conversation croisée. Nous travaillons ensemble avec un fil
conducteur, ces échanges ouvrent les projets. Il y a un côté assez participatif
dans la manière dont nous pensons nos bâtiments. Cela nous permet d’avoir des
avis de personnes différentes, de ceux qui ont des enfants, par exemple.
Au-delà de leurs caractéristiques particulières, ces programmes comprennent des
lignes de forces communes qui sont nos guides et nos jalons au moment de tracer
les premières esquisses. Nos projets d’équipements scolaires sont toujours
pensés pour conférer aux élèves un cadre d’apprentissage bienveillant et
valorisant pour toutes les disciplines et les savoirs qui y sont enseignés.
D’a : Probablement plus que d’autres
programmes, le groupe scolaire cristallise beaucoup d’attentes…
Le groupe scolaire est un
projet politique. Face à la pression démographique, il faut toujours trouver
des lieux pour en construire. C’est souvent trop tard, il faut aller très vite.
Nous sommes constamment contraints par le calendrier politique : le projet doit
être achevé dans la mandature, livré pour la rentrée scolaire. Il y a une
pression assez importante, qui s’accroît de plus en plus. D’ailleurs, certaines
villes limitent le nombre de permis de logements pour éviter d’avoir à
construire des écoles car elles n’y arrivent plus. Quant aux situations
géographiques, les terrains proposés sont toujours les moins chers, les plus
enclavés, ceux dont personne ne veut, ceux qui n’intéressent pas les promoteurs.
D’a : Est-ce généralisable ?
En ville, la pression foncière
est telle que, oui, les beaux terrains sont valorisés pour faire du logement.
Ceux qui peuvent trouver de la rentabilité sont réservés aux promoteurs. Ceux
dévolus aux écoles sont souvent pollués, enclavés, toujours dans des sites
extrêmement contraints. Quelle que soit la couleur politique de la mairie, les
problèmes de foncier sont les mêmes. On nous demande d’être des sachants,
capables de trouver la solution architecturale pour faire en sorte que ça
rentre sur le terrain, dans le prix et dans le délai. Les architectes doivent
être de plus en plus acrobates face à ces contraintes diaboliques! Le terrain
vierge reste le meilleur des cas… Mais nous construisons souvent en site
occupé, dans des situations de restructuration/extension.
D’a : Quelle est la
proportion?
Dans notre cas, c’est environ
un tiers de bâtiments neufs et deux tiers d’opérations de
restructuration/extension. En général, les infrastructures scolaires sont des
bâtiments qui vivent beaucoup de vies. On le voit notamment pour les lycées,
qui ont souvent été réhabilités plusieurs fois et auxquels on s’attaque pour
leur énième vie… L’immobilier scolaire mute sans cesse et à chaque époque son
architecture plus ou moins contrainte.
D’a : La mutabilité nécessaire
des bâtiments est aujourd’hui devenue un thème crucial…
Nous sommes effectivement à
une époque où nous avons vraiment conscience de la nécessité de la mutabilité.
Les bâtiments que nous démolissons sont généralement les plus récents, les
bâtiments très formalistes des années 1990, ceux qui sont impossibles à
transformer et posés n’importe où d’un point de vue urbain. C’est aussi une
époque qui répond à une autre époque et, quand celles-ci sont très proches, on
y réplique souvent de façon plus exacerbée. Les bâtiments poteaux-poutres des
années 1950-1960 ne sont pas forcément très beaux mais ils sont assez faciles à
transformer. Dans notre pratique, nous avons vraiment en tête que, dans vingt
ans, se posera la question sur nos propres bâtiments, de ce qu’ils contiendront
car les programmes auront changé. Cette question de la mutabilité est
essentielle.
D’a : Comment cette pression
foncière se répercute-t-elle sur l’architecture ?
La pression urbaine induit une
forme d’architecture. Avant, les écoles étaient construites en RDC/R+1 maximum.
Aujourd’hui, on va jusqu’à R+3, les cours hautes reviennent, les espaces
extérieurs sont réalisés sur les bâtiments, tout le programme remonte. Une
pression économique existe. Les maîtres d’ouvrage essayent de faire intervenir
d’autres acteurs dans le projet. La pression foncière est tellement importante
qu’on ne trouve même plus de terrains défavorables pour faire un groupe
scolaire! Nous sommes passés de concours en loi MOP à la conception-construction
jusqu’au concours, où on construit du logement à R+15 au-dessus d’un groupe
scolaire en partie payé par le promoteur. Il y a actuellement un certain nombre
de projets mixtes qui permettent aux villes de se payer des groupes scolaires
en libérant le foncier. C’est le principe des ZAC mais, jusqu’à présent,
l’école restait relativement indépendante. La superposition des programmes est
une évolution récente.
D’a : Le temps des écoles de
notre enfance semble bel et bien révolu…
Nous avons tous en tête
l’image d’Épinal de l’école Jules Ferry avec ses grandes hauteurs sous plafond,
la lumière naturelle, les grandes baies… et qui reste impeccable. Si elles
peuvent sembler austères, ces écoles possèdent des fondamentaux qu’on ne peut
plus se payer aujourd’hui. Les contraintes HQE qui nous sont imposées sont
contre-productives et contredisent les qualités spatiales. C’est un affichage
politique pour le maire qui n’a pas d’autres choix que de s’y plier. Cela
rajoute une couche à la complexité du sujet des écoles. Le nombre de données
dans l’équation augmente de plus en plus et cette couche environnementale, qui
peut être très bien abordée dans un programme, peut aussi être du tartinage de
communication pour une ville. On peut se retrouver à devoir justifier des choix
contre-environnementaux juste pour entrer dans la grille. Cela nous atteint
beaucoup car c’est une question qu’on a toujours vraiment eu à cœur de traiter
de manière simple.
D’a : D’autant plus que face à
ces solutions environnementales se pose la question de la maintenance…
Ce n’est pas propre aux écoles
mais il y a une pauvreté de l’entretien dans la vie du bâtiment une fois livré.
Quand on construit de véritables usines à gaz environnementales, en double
flux, que personne ne sait entretenir, avec des technologies qui seront
obsolètes dans dix ans, il y a un vrai problème. Auparavant, la maintenance
consistait simplement à purger des radiateurs et à entretenir des VMC.
Aujourd’hui, entretenir une école en double flux n’est pas toujours réalisable
par les personnels concernés. Donc, il faut sous-traiter, ce qui coûte une
fortune! Sur cinquante ans, le coût de construction représente 25 % et
l’exploitation/maintenance, 75 %. Il est donc plus raisonnable d’investir un
peu plus au départ dans des équipements passifs pour éviter ces coûts
exorbitants de maintenance. Nous essayons systématiquement de nous écarter de
ces solutions absurdes par l’économie de moyens. Nous privilégions des
solutions passives, naturelles, moins polluantes, qui ne nécessiteront pas
d’entretien. Il faut arriver à convaincre les maîtres d’ouvrage, notamment en
phase de concours, car l’affichage politique n’est pas le même.
D’a : Les solutions
environnementales qui sont prônées sont-elles avant tout politiques ?
Les écoles sont des objets de
communication pour les maires. Les solutions techniques sont souvent dictées
dans le programme. Faire machine arrière par rapport à une conviction de
programme et à des solutions techniques surabondantes est généralement
compliqué. Souvent, le maître d’ouvrage veut afficher des panneaux
photovoltaïques sur le toit et un écran qui indique les niveaux de consommation
du bâtiment en temps réel : de la pure communication. On déploie des moyens
surdimensionnés pour arriver à des objectifs de sobriété énergétique. Il faut
le convaincre que les solutions envisagées ne sont pas forcément les
meilleures. Une réelle pédagogie doit être mise en place auprès des maîtres
d’ouvrage et des programmistes face à leurs objectifs, qui sont rarement
compatibles avec l’entretien futur du bâtiment et l’économie du projet.
D’a : La pédagogie permet-elle
de faire bouger les lignes ?
Heureusement, le volet
environnemental et l’approche des collectivités à ce sujet évoluent par la
pratique et le retour d’expérience. Ils font un peu machine arrière et se
rendent compte qu’ils se font manipuler par les objectifs HQE au détriment de
la maintenance et de l’exploitation du bâtiment. Mais la sobriété énergétique
est un affichage politique difficile pour les élus, la communication est moins
évidente. Structurer un discours sur une approche de l’économie de moyens, ce
n’est pas « vendeur ». La vraie écologie est impossible à marketer. Les maires
jouent leur survie politique. Ils construisent un ou deux groupes scolaires par
mandature, l’enjeu est très important. Faire de ces bâtiments des outils
pédagogiques pour les enseignants mais aussi pour les enfants, c’est pour nous
le cœur du sujet. L’école est le premier endroit où les enfants vont après la
maison.
D’a : Est-ce différent de
construire une école, un collège ou un lycée ?
À la différence des collèges et lycées,
l’échelle du groupe scolaire implique une proximité avec les décideurs. Cette
échelle municipale change tout. Quand on construit un lycée, on est face à la
région, qui est une machine administrative, moins politique. Les projets sont
beaucoup moins portés que dans le cadre d’un groupe scolaire. Même s’ils sont
toujours menés en flux tendu, il y a une émulation intéressante. Pour les
groupes scolaires, on est directement en relation avec le maire, vraiment
présent, qui devient acteur et décideur du projet. Dans les ZAC notamment,
l’école est souvent le premier bâtiment, celui qui va donner le la sur les
aménagements futurs, qui affiche l’ambition du maire. Un groupe scolaire est un
projet incarné, contrairement à des projets de territoire plus large.
D’a : Quelle est l’importance
du programme dans le domaine scolaire ?
La qualité d’un programme est
déterminante. Un bon programme fera un bon projet, tout comme un maître
d’ouvrage qui remplit son rôle est aussi une des clés pour réussir. À la
manière dont un programme est rédigé, s’il est intelligible ou pas, on mesure
tout de suite sa rigidité ou son ouverture. Quand un programme aborde la
question des circulations en fixant fermement une largeur de 1,40 m, on sait
qu’il sera difficile de produire des espaces intéressants. C’est délétère.
Parfois, la qualité de l’espace n’est même pas abordée dans le programme qui
est traité par la rentabilité et des ratios. Chaque ligne d’un programme a une
influence sur la qualité potentielle d’un bâtiment, sur l’engagement d’une
ville. Le programme est la résultante et la synthèse de toutes les volontés qui
ont été formulées au préalable. Ensuite, il y a la visite du site et les échanges
avec le maire. C’est une trilogie, les éléments fondateurs qui vont permettre
de concevoir un projet. À nous ensuite d’être force de propositions.
L’architecte a une action pédagogique, d’orientation, il a pour rôle de
proposer des solutions qui permettront au groupe scolaire d’évoluer. Des
programmes qui étaient jusqu’à présent basiques évoluent de façon assez claire,
avec la mutualisation, l’ouverture sur la ville, et commencent à intervenir sur
la pédagogie. L’exemple des circulations est frappant. Avant, les couloirs
devaient être faciles à surveiller par leur géométrie. Aujourd’hui, les
circulations sont aussi des lieux de vie, elles doivent être plus lumineuses,
plus larges. Elles ont un réel impact sur la vie de l’école, alors qu’avant on
considérait que les élèves n’avaient rien à faire dans une circulation. Il y a
aussi la volonté de décloisonner les salles de classe. Les Scandinaves le font
depuis cinquante ans mais on le voit maintenant en France. Les programmes
évoluent avec le retour d’expérience.
D’a : La pression des normes
est-elle encore plus importante dans le domaine scolaire ?
Dans les groupes scolaires, la
question de la responsabilité est intournable car on a affaire à un public
d’enfants. Chaque sujet est lié à la responsabilité d’un chef d’établissement,
d’un maire. Prenons les hauteurs de garde-corps, c’est l’inflation ! De 1,40 m,
on est passé à 1,80 m. C’est insensé et infantilisant. À l’instar du double
flux, ces dispositifs désindividualisent et déresponsabilisent l’enfant. On ne
sait plus ouvrir la fenêtre, on n’a plus ce réflexe et on désapprend des gestes
évidents. Il y a une inflation de la sécurité par angoisse de la
responsabilité. Ils ont fait de l’exception la règle. Les poignées de fenêtre
sont à 1,70 m de hauteur pour qu’on ne puisse pas ouvrir la fenêtre, ce qui
n’est pas compatible avec les normes PMR. On met en place la ventilation
naturelle mais aussi des limiteurs d’ouverture pour éviter la chute d’un
enfant. Mais en ce qui concerne la réglementation incendie, le désenfumage des
classes se fait généralement par ouverture des fenêtres… Les contradictions
sont nombreuses et c’est à nous de les contourner. Les normes sont
contradictoires entre elles et amplifiées dans le domaine du scolaire au regard
des enfants et de la question de la responsabilité. Cela conduit à des
situations absurdes. L’approche sur les plantes est par exemple complètement
aseptisée alors que le discours est qu’il faut se rapprocher de la nature.
Elles doivent être non allergènes, sans fruits, persistantes… Sur ce point, on
atteint des sommets en matière de contradiction ! On prône le contact à la
nature mais on encourage une nature hors-sol. On peut aller jusqu’à nous
demander de couvrir la terre pour que les enfants ne la touchent pas.
D’a : Il s’agit plus de protéger les adultes
que les enfants !
Absolument. Les chefs
d’établissement sont terrorisés car ils sont mis en cause dès qu’il y a un
problème. C’est lié à notre époque, où les parents susceptibles d’attaquer les
enseignants et de mettre en doute les pédagogies sont plus nombreux. Il y a de
plus en plus de risques quant à la responsabilité portée par les
établissements. C’est un signe des temps mais cela ne produit ni un cadre
épanouissant pour les enfants, ni des dispositions de responsabilisation de
l’individu. Or, c’est dès l’enfance que cela se joue. La synthèse des normes et
des contraintes est difficile à faire et il faut, malgré tout, essayer de
produire de l’architecture dans ce cadre. Le crédo qui nous guide dans la
conception des équipements scolaires est qu’on ne devient pas la même personne
selon l’école où l’on grandit. Le groupe scolaire est fondamental dans la
construction d’un individu. C’est un enjeu essentiel de l’architecture.
L’enfant a une façon de voir le monde et nous lui proposons une coquille pour
la développer. Et les réponses sont multiples. À ce titre, le concours est
extrêmement important. Le maître d’ouvrage est souvent surpris de voir les
différentes possibilités proposées par les architectes et le panel de projets
qui répondent à la même question de manière très différente. C’est une vraie
richesse qu’il ne faut pas perdre.
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