Village de Maubourguet (65), France |
L’organisation des premières assises nationales des écoles nationales supérieures d’architecture et de l’école de Chaillot, se tiendront les 4 et 5 février 2021 à l’ENSA Normandie. La date limite de dépôt des candidatures des enseignants-chercheurs qui souhaitent participer à cette manifestation est fixée au 18 septembre 2020. L’objectif de l’appel à manifestation d’intérêt du Ministère de la Culture est de recueillir des exemples de pratiques innovantes autour de la thématique de l’intervention architecturale sur le bâti existant, déjà à l’œuvre dans la pédagogie, dans les laboratoires ou en projet. |
Le présent appel à manifestation d’intérêt s’inscrit dans les politiques en faveur du développement des territoires incluant les problématiques liées à la revitalisation des centres des villes moyennes et petites, mais aussi dans la Stratégie nationale pour l’architecture qui vise à renforcer la capacité d’intervention des architectes sur le bâti existant et à une meilleure prise en compte de l’héritage architectural des XXe et XXIe siècle.
Ces assises nationales ont pour objectif de démontrer la diversité des champs de compétence des ENSA en matière de transformation de l’existant, compétences pour lesquelles leur mission d’expertise au service des politiques publiques peut être sollicitée par des collectivités ou autres acteurs dans les territoires. Il s’agit dans ce cadre de valoriser, selon les différentes modalités d’intervention sur l’existant, les modes de transformation (réhabilitation, requalification, restauration...) d’espaces construits « préexistants », où l’intervention de l’architecte a apporté, par ses propositions originales, une forte valeur ajoutée à l’opération.
Les assises pourront valoriser des projets opérationnels, portés par des acteurs de la construction, maîtres d’ouvrage ou collectivités locales, incluant la participation d’un établissement d’enseignement supérieur ou d’une ENSA. Les propositions seront sélectionnées par le comité de pilotage en vue d’une présentation d’une participation à une table ronde lors des Assises des ENSA et de l’École de Chaillot.
« Lors de ces Assises, trois axes seront étudiés :
Axe 1
Patrimoines excentrés. La valeur culturelle peut-elle être un levier de projet dans l’espace rural et les villes moyennes ?
Cette session porte sur les territoires en dépression foncière à forte valeur patrimoniale. Les dispositifs de protection du patrimoine, conçus essentiellement pour protéger les édifices des interventions lourdes, semblent inopérants face à l’absence d’investissements. Pourtant la valeur culturelle des édifices peut se révéler un levier de redynamisation, y compris économique, de ces communes. Les démarches présentées dans cette session devront mettre en valeur l’expertise des équipes en appui des politiques publiques dans ce domaine.
Cette session serait organisée en collaboration avec l’ANCT, Agence Nationale de Cohésion des Territoires.
Axe 2
Nouveaux usages, nouvelles pratiques de projet. L’architecture du XXe siècle, massification ou appropriation ?
Cette session interroge les changements d’usages qui s’opèrent dans les architectures jugées obsolètes au regard de leurs fonctions d’origine. Elle s’intéressee plus particulièrement aux architectures du XXe siècle, dont les degrés de valeur patrimoniale sont très divers. Face à la masse bâtie du siècle précédent, il est nécessaire de renouveler les méthodes de connaissances et d’intervention, en particulier en s’appuyant sur les usagers de ces architectures. Les démarches présentées dans cette session devront proposer des approches innovantes intégrant l’appropriation des qualités de l’existant par les usagers dans la démarche de projet.
Cette session serait organisée avec l’ANRU et l’ANAH
Axe 3
Les enjeux environnementaux de la réhabilitation de l’existant : quels nouveaux modèles de transition décarbonée ?
Cette session aborde les enjeux environnementaux de la réhabilitation. Les architectures existantes constituent un panel très large de solutions environnementales, mais souvent méconnues, pour les économies d’énergie, la gestion des ambiances, la provenance ou le réusage des matériaux de construction. Le projet d’intervention constitue, quant à lui, une opportunité pour innover au-delà des contraintes normatives et favoriser l’émergence de nouveaux modèles dans la construction frugale. Les démarches présentées dans cette session devront mettre en relief les nouvelles connaissances acquises sur les dispositifs environnementaux de l’architecture existante ou des perspectives d’interventions innovantes en matière de performance environnementale.
Cette session serait organisée avec le PUCA et l’ADEME »
< www.rouen.archi.fr >
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