Takaharu et Yui TEZUKA - Sora no Mori Clinic, Okinawa, Japon, 2014 |
Tous les ans depuis 2006, le Global Award for Sustainable Architecture salue les travaux de cinq agences d'architecture internationales qui portent l'éthique d'une pratique durable. En partenariat avec la Cité de l'Architecture et du Patrimoine et sous le patronage de l'UNESCO, le prix vient de dévoiler ses lauréats 2017. Ils recevront leurs distinctions lors d'une journée d'échanges aujourd’hui 15 Mai. |
Chaque année, un comité de spécialistes, mené par l'architecte et professeur allemande Jana Revedin -fondatrice du prix-, se réunit pour sélectionner des agences dont les démarches et les projets sont remarquables au regard de l'urgence écologique. Le jury avait déjà recompensé Wang Shu, Patrick Bouchain, Diebedo Francis Kéré, Rotor ou Gion Caminada et dresse un nouveau palmarès pour 2017.
Pour cette édition, le fil conducteur est celui des ressources, qu'elles soient matérielles (naturelles, locales, recyclables ou réutilisables) ou immatérielles comme le dialogue, les sens, l'expérimentation. Derrière cette idée, un credo : privilégier la construction d'un véritable processus de conception plus que l'objet architectural.
Ce qui lie les lauréats de cette année est l’idée de communauté. Takaharu et Yui TEZUKA (Tokyo, Japon) dialoguent continuellement avec les forces vives du projet, dans les champs scientifique, artistique, industriel ou encore artisanal. Le collectif ASSEMBLE (Londres, Royaume-Uni) prône lui l'apprentissage par l'action commune, souvent menée dans des espaces interstitiels et à laquelle on donne une autre ressource primordiale : le temps.
Sonam WANGCHUK (Ladakh, Inde), fondateur de l’ONG Students’ Educational and Cultural Movement, s'inscrit dans la logique de disciplines transversales en tant qu'«architecte-inventeur». Il cherche à développer son expertise dans des domaines autres que l'architecture (agronomie, géographie, économie) mais indispensables à celle-ci.
Pour Paulo DAVID (Funchal, Madère, Portugal), la ressource première se trouve là où le projet se construit précisément, dans la fine analyse du territoire. Bryan MACKAY-LYONS et Talbot SWEETAPPLE (Halifax, Canada) donnent à leur architecture le pouvoir de parler de ce territoire. Leurs constructions laissent lire clairement qui elles sont, où elles sont, à quoi elles servent et comment elles ont été construites. Un article leur est d’ailleurs consacré dans notre d’a 250.
Ceux qui reçoivent un Global Award intègrent la Global Award Community. Forte des compétences de 55 architectes primés, l'organisation mène des travaux de recherche, d'expérimentation et de transmission en architecture, développement urbain ou dans le champ social.
Aujourd’hui, à partir de 14h, les lauréats 2017 seront présents pour une série de conférences à l'Auditorium de la Cité de l'Architecture. Le prix devrait aussi faire l'objet d'une publication et d'une exposition itinérante.
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