Vue de l'exposition Propos d'Europe 13, Le musée d'une nuit (script for leaving traces), Fondation Hippocrène, du 3 octobre au 20 décembre 2014, Photo : Aurélie Cenno, Courtesy Fondation Hippocrène |
Édifice emblématique, l'ancienne agence d'architecture de Robert Mallet-Stevens accueille l'exposition Le musée d'une nuit (script for leaving traces) jusqu'au 20 décembre. Conçue par le commissaire Vincent Honoré pour la 13e édition de Propos d'Europe, cet événement organisé par la Fondation Hippocrène réunit une trentaine d’œuvres de la fondation londonienne David Roberts Collection (DRAF) et plusieurs réalisations spécialement créées à cette occasion. |
De Man Ray à Sergej Jensen en passant par Tamara de Lempicka et Enrico David, peintures, photographies et sculptures d'artistes modernes et contemporains composent avec le lieu dans lequel elles se déploient. Les œuvres sont délibérément instrumentalisées pour initier un dialogue avec les espaces créés par Mallet-Stevens et son époque marquée par le surréalisme. Certaines ont un rapport direct à la modernité de l'Entre-deux-guerres, comme le dessin Sur la plage de l'une des figures majeures de l'Art déco Tamara Lempicka ou la photographie Ady de Man Ray. D'autres se glissent arbitrairement dans le scénario du commissaire. Ces œuvres étant redécouvertes à l'aune de la vie artistique des Années folles, leur sens s'en trouve pertinemment infléchi. Ainsi le collage Oh Mystery Girl 3 de Rosemarie Trockel pourrait apparaître comme une œuvre surréaliste des années 1920. « J'ai découvert le lieu, magistral, de la Fondation Hippocrène : l'ancienne agence d'architecture de Robert Mallet-Stevens […] il m'a paru dès lors que la seule option pour y faire exposition […], c'était d'abord de s'immerger dans l'œuvre et la vie de Robert Mallet-Stevens, de son rapport au cinéma, à sa volonté avant sa mort en 1945 de détruire ses propres archives, d'essayer de comprendre son travail et ses ruines. Car ce qui a beaucoup retenu mon attention, c'est la ruine fondamentale de son œuvre, la ruine générale de l'utopie moderniste », explique Vincent Honoré.
Fondation Hippocrène (Paris 16e) - ancienne agence d'architecture de Robert Mallet-Stevens, à deux pas de la Fondation Le Corbusier
Jusqu'au 20 décembre
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